



Sous-Marine
Du 27 septembre au 28 octobre 2000From 27 September to 28 October 2000
Sylvie Sepic produit des œuvres qui interrogent de manière ludique et incisive les conditions de production des images. On peut distinguer d’une part une analyse des stéréotypes et d’autre part une mise en scène de l’imaginaire. Alors que les clichés comportementaux sont dévoilés à travers l’usage détourné d’objets quotidiens dans une série de vidéos produites entre 1996 et 2000, sa nouvelle pièce Sous-Marine conçue pour La Salle de Bains nous plonge dans une expérience esthétique originale. La dizaine de courtes bandes vidéo réalisées présente des actions apparemment banales dans leur simplicité mais poussées jusqu’à l’absurde.
Elles sont toutes Sans titre avec… et déclinent un impressionnant cortège d’opérations à réaliser avec les objets qui nous entourent. Partant souvent d’une incongruité – comme un savon laissé dans une ambiance humide qui semble produire des “poils cristallins” – constatée dans son environnement proche, Sylvie Sepic sait percevoir et magnifier celle-ci jusqu’au comique.
La platitude apparente de ses descriptifs (“Ma bouche lèche le cul d’une bouteille filmée par son goulot”, 1’13”, “J’use la gomme en la frottant sur la silhouette de mon corps”, 6’ ou “Je fais fondre avec mon haleine un nounours en glaçon”, 7’09”) révèle toute la dimension ironique de ces films. En fait, nous sommes piégés comme spectateurs-voyeurs d’actions pas si innocentes en pour ce qu’elles suscitent dans notre inconscient. Par exemple dans “Sans titre avec savon”, 2’30”, un homme et une femme se font face. Entre eux, un petit canard qu’ils maintiennent avec les lèvres et qu’ils vont sucer jusqu’à ce qu’il fonde sous l’action de la salive et tombe. Ce qui part comme une entreprise ludique et joyeuse évoque dans la durée à la fois la souffrance, lorsque l’on pense qu’il s’agit de savon et d’autre part l’insatisfaction d’un geste qui n’est pas un baiser. Le procédé de la mise en boucle accentue le mal aise et renvoie à l’échec de la rencontre qui n’aboutit pas. Pourtant il n’y a pas de pathos ou de douleur dans les vidéos de Sylvie Sepic, en cela elle s’éloigne de l’art corporel des années 1970-80 d’Abramovic et Ulay par exemple. Il ne s’agit pas d’une tentative d’épuisement. C’est plutôt dans l’ambiguïté du jeu et la suspension d’un état “entre-deux” que s’affirme la dualité du statut du corps. Ramené à un état d’ustensile, il est une machinerie à astiquer, mettre en branle ou porter. C’est l’égalité corps-objet qui est troublante. Ainsi l’homme dansant sur un socle de savon de Soap-solo, 1997, 2’30”, est pathétique dans sa recherche de stabilité même. Projetée à échelle un, l’œuvre évoque le format de la peinture d’histoire représentant des figures héroïques. Le fond sonore est issu des musiques de western mais c’est un homme nu qui danse tentant de maintenir une érection. Les figures qu’il dessine évoquent la statuaire antique mais toute la mise en scène met à bas ces références et nous maintient dans un présent perpétuel. Comme si la modernité de Sysiphe se résolvait dans une volonté de bandaison éternelle. Ce qui nous fait réfléchir sur les stéréotypes idéaux de jeunesse et d’apparence lisse que la société se construit.
On retrouve la dualité et la création d’une ambiance sonore paradoxale dans la nouvelle installation de Sylvie Sepic Sous-Marine. Un bruit aquatique émane de l’espace d’exposition. Nous sommes invités à pénétrer la galerie plongée dans l’obscurité. Tandis que l’œil s’accoutume à la pénombre, on distingue des petits rais de lumière venant du fond de la pièce. Notre système de perception s’acclimate et l’on réalise que le scintillement lumineux réagit aux vibrations sonores. La post-synchronisation accentue l’étrangeté de l’ambiance. À la fois relaxante par sa répétition et inquiétante parce que sa source reste cachée, cette musique évoque les cavités rocheuses envahies par le ressac.
Instinctivement guidé vers la lumière, le spectateur se dirige vers la cour où il est ébloui par l’intensité des spots dirigés vers lui. Déstabilisé, il recule et retourne vers l’obscurité connue ou bien peu contourner les éclairages et appréhender le système auquel il a été soumis. Métaphore hypnotique du passage de spectateur à acteur, Sous-Marine possède une forte dimension esthétique qui se mesure à la distance de regard de chacun. Elle joue aussi sur la frustration et l’impossibilité d’être à la fois dehors et dedans, sujet et objet. Ou peut-être est-ce encore la tentative de maintient d’un équilibre précaire entre la surface et la profondeur ? C’est aussi bien sûr une allégorie de l’origine, du mystère de la grotte ou simplement des racines d’une artiste vers les rivages de la Croatie (où les sons ont été enregistrés) et vers la peinture.
Sylvie Sepic questionne là le statut de la représentation sans nostalgie. Le passage de l’ambiance à l’image mentale qu’elle produit est sans cesse réactivée. En cela elle trouve un mode de fabrication du réel qui prolonge l’imaginaire entre profondeur et surface : fluide.
Marie de Brugerolle
Elles sont toutes Sans titre avec… et déclinent un impressionnant cortège d’opérations à réaliser avec les objets qui nous entourent. Partant souvent d’une incongruité – comme un savon laissé dans une ambiance humide qui semble produire des “poils cristallins” – constatée dans son environnement proche, Sylvie Sepic sait percevoir et magnifier celle-ci jusqu’au comique.
La platitude apparente de ses descriptifs (“Ma bouche lèche le cul d’une bouteille filmée par son goulot”, 1’13”, “J’use la gomme en la frottant sur la silhouette de mon corps”, 6’ ou “Je fais fondre avec mon haleine un nounours en glaçon”, 7’09”) révèle toute la dimension ironique de ces films. En fait, nous sommes piégés comme spectateurs-voyeurs d’actions pas si innocentes en pour ce qu’elles suscitent dans notre inconscient. Par exemple dans “Sans titre avec savon”, 2’30”, un homme et une femme se font face. Entre eux, un petit canard qu’ils maintiennent avec les lèvres et qu’ils vont sucer jusqu’à ce qu’il fonde sous l’action de la salive et tombe. Ce qui part comme une entreprise ludique et joyeuse évoque dans la durée à la fois la souffrance, lorsque l’on pense qu’il s’agit de savon et d’autre part l’insatisfaction d’un geste qui n’est pas un baiser. Le procédé de la mise en boucle accentue le mal aise et renvoie à l’échec de la rencontre qui n’aboutit pas. Pourtant il n’y a pas de pathos ou de douleur dans les vidéos de Sylvie Sepic, en cela elle s’éloigne de l’art corporel des années 1970-80 d’Abramovic et Ulay par exemple. Il ne s’agit pas d’une tentative d’épuisement. C’est plutôt dans l’ambiguïté du jeu et la suspension d’un état “entre-deux” que s’affirme la dualité du statut du corps. Ramené à un état d’ustensile, il est une machinerie à astiquer, mettre en branle ou porter. C’est l’égalité corps-objet qui est troublante. Ainsi l’homme dansant sur un socle de savon de Soap-solo, 1997, 2’30”, est pathétique dans sa recherche de stabilité même. Projetée à échelle un, l’œuvre évoque le format de la peinture d’histoire représentant des figures héroïques. Le fond sonore est issu des musiques de western mais c’est un homme nu qui danse tentant de maintenir une érection. Les figures qu’il dessine évoquent la statuaire antique mais toute la mise en scène met à bas ces références et nous maintient dans un présent perpétuel. Comme si la modernité de Sysiphe se résolvait dans une volonté de bandaison éternelle. Ce qui nous fait réfléchir sur les stéréotypes idéaux de jeunesse et d’apparence lisse que la société se construit.
On retrouve la dualité et la création d’une ambiance sonore paradoxale dans la nouvelle installation de Sylvie Sepic Sous-Marine. Un bruit aquatique émane de l’espace d’exposition. Nous sommes invités à pénétrer la galerie plongée dans l’obscurité. Tandis que l’œil s’accoutume à la pénombre, on distingue des petits rais de lumière venant du fond de la pièce. Notre système de perception s’acclimate et l’on réalise que le scintillement lumineux réagit aux vibrations sonores. La post-synchronisation accentue l’étrangeté de l’ambiance. À la fois relaxante par sa répétition et inquiétante parce que sa source reste cachée, cette musique évoque les cavités rocheuses envahies par le ressac.
Instinctivement guidé vers la lumière, le spectateur se dirige vers la cour où il est ébloui par l’intensité des spots dirigés vers lui. Déstabilisé, il recule et retourne vers l’obscurité connue ou bien peu contourner les éclairages et appréhender le système auquel il a été soumis. Métaphore hypnotique du passage de spectateur à acteur, Sous-Marine possède une forte dimension esthétique qui se mesure à la distance de regard de chacun. Elle joue aussi sur la frustration et l’impossibilité d’être à la fois dehors et dedans, sujet et objet. Ou peut-être est-ce encore la tentative de maintient d’un équilibre précaire entre la surface et la profondeur ? C’est aussi bien sûr une allégorie de l’origine, du mystère de la grotte ou simplement des racines d’une artiste vers les rivages de la Croatie (où les sons ont été enregistrés) et vers la peinture.
Sylvie Sepic questionne là le statut de la représentation sans nostalgie. Le passage de l’ambiance à l’image mentale qu’elle produit est sans cesse réactivée. En cela elle trouve un mode de fabrication du réel qui prolonge l’imaginaire entre profondeur et surface : fluide.
Marie de Brugerolle
Sylvie Sepic produit des œuvres qui interrogent de manière ludique et incisive les conditions de production des images. On peut distinguer d’une part une analyse des stéréotypes et d’autre part une mise en scène de l’imaginaire. Alors que les clichés comportementaux sont dévoilés à travers l’usage détourné d’objets quotidiens dans une série de vidéos produites entre 1996 et 2000, sa nouvelle pièce Sous-Marine conçue pour La Salle de Bains nous plonge dans une expérience esthétique originale. La dizaine de courtes bandes vidéo réalisées présente des actions apparemment banales dans leur simplicité mais poussées jusqu’à l’absurde.
Elles sont toutes Sans titre avec… et déclinent un impressionnant cortège d’opérations à réaliser avec les objets qui nous entourent. Partant souvent d’une incongruité – comme un savon laissé dans une ambiance humide qui semble produire des “poils cristallins” – constatée dans son environnement proche, Sylvie Sepic sait percevoir et magnifier celle-ci jusqu’au comique.
La platitude apparente de ses descriptifs (“Ma bouche lèche le cul d’une bouteille filmée par son goulot”, 1’13”, “J’use la gomme en la frottant sur la silhouette de mon corps”, 6’ ou “Je fais fondre avec mon haleine un nounours en glaçon”, 7’09”) révèle toute la dimension ironique de ces films. En fait, nous sommes piégés comme spectateurs-voyeurs d’actions pas si innocentes en pour ce qu’elles suscitent dans notre inconscient. Par exemple dans “Sans titre avec savon”, 2’30”, un homme et une femme se font face. Entre eux, un petit canard qu’ils maintiennent avec les lèvres et qu’ils vont sucer jusqu’à ce qu’il fonde sous l’action de la salive et tombe. Ce qui part comme une entreprise ludique et joyeuse évoque dans la durée à la fois la souffrance, lorsque l’on pense qu’il s’agit de savon et d’autre part l’insatisfaction d’un geste qui n’est pas un baiser. Le procédé de la mise en boucle accentue le mal aise et renvoie à l’échec de la rencontre qui n’aboutit pas. Pourtant il n’y a pas de pathos ou de douleur dans les vidéos de Sylvie Sepic, en cela elle s’éloigne de l’art corporel des années 1970-80 d’Abramovic et Ulay par exemple. Il ne s’agit pas d’une tentative d’épuisement. C’est plutôt dans l’ambiguïté du jeu et la suspension d’un état “entre-deux” que s’affirme la dualité du statut du corps. Ramené à un état d’ustensile, il est une machinerie à astiquer, mettre en branle ou porter. C’est l’égalité corps-objet qui est troublante. Ainsi l’homme dansant sur un socle de savon de Soap-solo, 1997, 2’30”, est pathétique dans sa recherche de stabilité même. Projetée à échelle un, l’œuvre évoque le format de la peinture d’histoire représentant des figures héroïques. Le fond sonore est issu des musiques de western mais c’est un homme nu qui danse tentant de maintenir une érection. Les figures qu’il dessine évoquent la statuaire antique mais toute la mise en scène met à bas ces références et nous maintient dans un présent perpétuel. Comme si la modernité de Sysiphe se résolvait dans une volonté de bandaison éternelle. Ce qui nous fait réfléchir sur les stéréotypes idéaux de jeunesse et d’apparence lisse que la société se construit.
On retrouve la dualité et la création d’une ambiance sonore paradoxale dans la nouvelle installation de Sylvie Sepic Sous-Marine. Un bruit aquatique émane de l’espace d’exposition. Nous sommes invités à pénétrer la galerie plongée dans l’obscurité. Tandis que l’œil s’accoutume à la pénombre, on distingue des petits rais de lumière venant du fond de la pièce. Notre système de perception s’acclimate et l’on réalise que le scintillement lumineux réagit aux vibrations sonores. La post-synchronisation accentue l’étrangeté de l’ambiance. À la fois relaxante par sa répétition et inquiétante parce que sa source reste cachée, cette musique évoque les cavités rocheuses envahies par le ressac.
Instinctivement guidé vers la lumière, le spectateur se dirige vers la cour où il est ébloui par l’intensité des spots dirigés vers lui. Déstabilisé, il recule et retourne vers l’obscurité connue ou bien peu contourner les éclairages et appréhender le système auquel il a été soumis. Métaphore hypnotique du passage de spectateur à acteur, Sous-Marine possède une forte dimension esthétique qui se mesure à la distance de regard de chacun. Elle joue aussi sur la frustration et l’impossibilité d’être à la fois dehors et dedans, sujet et objet. Ou peut-être est-ce encore la tentative de maintient d’un équilibre précaire entre la surface et la profondeur ? C’est aussi bien sûr une allégorie de l’origine, du mystère de la grotte ou simplement des racines d’une artiste vers les rivages de la Croatie (où les sons ont été enregistrés) et vers la peinture.
Sylvie Sepic questionne là le statut de la représentation sans nostalgie. Le passage de l’ambiance à l’image mentale qu’elle produit est sans cesse réactivée. En cela elle trouve un mode de fabrication du réel qui prolonge l’imaginaire entre profondeur et surface : fluide.
Marie de Brugerolle
Elles sont toutes Sans titre avec… et déclinent un impressionnant cortège d’opérations à réaliser avec les objets qui nous entourent. Partant souvent d’une incongruité – comme un savon laissé dans une ambiance humide qui semble produire des “poils cristallins” – constatée dans son environnement proche, Sylvie Sepic sait percevoir et magnifier celle-ci jusqu’au comique.
La platitude apparente de ses descriptifs (“Ma bouche lèche le cul d’une bouteille filmée par son goulot”, 1’13”, “J’use la gomme en la frottant sur la silhouette de mon corps”, 6’ ou “Je fais fondre avec mon haleine un nounours en glaçon”, 7’09”) révèle toute la dimension ironique de ces films. En fait, nous sommes piégés comme spectateurs-voyeurs d’actions pas si innocentes en pour ce qu’elles suscitent dans notre inconscient. Par exemple dans “Sans titre avec savon”, 2’30”, un homme et une femme se font face. Entre eux, un petit canard qu’ils maintiennent avec les lèvres et qu’ils vont sucer jusqu’à ce qu’il fonde sous l’action de la salive et tombe. Ce qui part comme une entreprise ludique et joyeuse évoque dans la durée à la fois la souffrance, lorsque l’on pense qu’il s’agit de savon et d’autre part l’insatisfaction d’un geste qui n’est pas un baiser. Le procédé de la mise en boucle accentue le mal aise et renvoie à l’échec de la rencontre qui n’aboutit pas. Pourtant il n’y a pas de pathos ou de douleur dans les vidéos de Sylvie Sepic, en cela elle s’éloigne de l’art corporel des années 1970-80 d’Abramovic et Ulay par exemple. Il ne s’agit pas d’une tentative d’épuisement. C’est plutôt dans l’ambiguïté du jeu et la suspension d’un état “entre-deux” que s’affirme la dualité du statut du corps. Ramené à un état d’ustensile, il est une machinerie à astiquer, mettre en branle ou porter. C’est l’égalité corps-objet qui est troublante. Ainsi l’homme dansant sur un socle de savon de Soap-solo, 1997, 2’30”, est pathétique dans sa recherche de stabilité même. Projetée à échelle un, l’œuvre évoque le format de la peinture d’histoire représentant des figures héroïques. Le fond sonore est issu des musiques de western mais c’est un homme nu qui danse tentant de maintenir une érection. Les figures qu’il dessine évoquent la statuaire antique mais toute la mise en scène met à bas ces références et nous maintient dans un présent perpétuel. Comme si la modernité de Sysiphe se résolvait dans une volonté de bandaison éternelle. Ce qui nous fait réfléchir sur les stéréotypes idéaux de jeunesse et d’apparence lisse que la société se construit.
On retrouve la dualité et la création d’une ambiance sonore paradoxale dans la nouvelle installation de Sylvie Sepic Sous-Marine. Un bruit aquatique émane de l’espace d’exposition. Nous sommes invités à pénétrer la galerie plongée dans l’obscurité. Tandis que l’œil s’accoutume à la pénombre, on distingue des petits rais de lumière venant du fond de la pièce. Notre système de perception s’acclimate et l’on réalise que le scintillement lumineux réagit aux vibrations sonores. La post-synchronisation accentue l’étrangeté de l’ambiance. À la fois relaxante par sa répétition et inquiétante parce que sa source reste cachée, cette musique évoque les cavités rocheuses envahies par le ressac.
Instinctivement guidé vers la lumière, le spectateur se dirige vers la cour où il est ébloui par l’intensité des spots dirigés vers lui. Déstabilisé, il recule et retourne vers l’obscurité connue ou bien peu contourner les éclairages et appréhender le système auquel il a été soumis. Métaphore hypnotique du passage de spectateur à acteur, Sous-Marine possède une forte dimension esthétique qui se mesure à la distance de regard de chacun. Elle joue aussi sur la frustration et l’impossibilité d’être à la fois dehors et dedans, sujet et objet. Ou peut-être est-ce encore la tentative de maintient d’un équilibre précaire entre la surface et la profondeur ? C’est aussi bien sûr une allégorie de l’origine, du mystère de la grotte ou simplement des racines d’une artiste vers les rivages de la Croatie (où les sons ont été enregistrés) et vers la peinture.
Sylvie Sepic questionne là le statut de la représentation sans nostalgie. Le passage de l’ambiance à l’image mentale qu’elle produit est sans cesse réactivée. En cela elle trouve un mode de fabrication du réel qui prolonge l’imaginaire entre profondeur et surface : fluide.
Marie de Brugerolle

Sous-Marine, 2000
Affiche
Sylvie Sepic vit et travaille à Lyon.
Sylvie Sepic vit et travaille à Lyon.