
N’importe quoi
À partir d’un lieu commun de la réception de l’art contemporain, l’exposition N’importe quoi présente une série de travaux d’artistes éminents sur le mode d’une collection de spécimens dans un musée d’histoire naturelle : une interrogation des conditions d’intégration d’une œuvre dans le monde de l’art et des relations entre l’espace du musée d’art et celui des galeries zoologiques, d’anatomie comparée, paléontologiques, etc.
L’art d’aujourd’hui est en grande partie fait de choses quelconques comme des télévisions, de la paille, des abat-jour, des photos prises dans une cuisine, une bombe de peinture, des lettres sur un mur, des bibelots qui font des bulles, un réfrigérateur, ou bien encore des petits pois en train de cuire. Cette vulgarité des matériaux et des sujets de l’art dit « contemporain » a fait dire à certains de ses détracteurs qu’il était « n’importe quoi ». En reprenant cette expression à notre compte pour en faire le titre de l’exposition, il s’agissait pour nous de montrer que c’est justement ce qui fait la valeur ou la force de l’art d’aujourd’hui que de se permettre n’importe quoi, ou peu s’en faut.
Vincent Pécoil
À partir d’un lieu commun de la réception de l’art contemporain, l’exposition N’importe quoi présente une série de travaux d’artistes éminents sur le mode d’une collection de spécimens dans un musée d’histoire naturelle : une interrogation des conditions d’intégration d’une œuvre dans le monde de l’art et des relations entre l’espace du musée d’art et celui des galeries zoologiques, d’anatomie comparée, paléontologiques, etc.
L’art d’aujourd’hui est en grande partie fait de choses quelconques comme des télévisions, de la paille, des abat-jour, des photos prises dans une cuisine, une bombe de peinture, des lettres sur un mur, des bibelots qui font des bulles, un réfrigérateur, ou bien encore des petits pois en train de cuire. Cette vulgarité des matériaux et des sujets de l’art dit « contemporain » a fait dire à certains de ses détracteurs qu’il était « n’importe quoi ». En reprenant cette expression à notre compte pour en faire le titre de l’exposition, il s’agissait pour nous de montrer que c’est justement ce qui fait la valeur ou la force de l’art d’aujourd’hui que de se permettre n’importe quoi, ou peu s’en faut.
Vincent Pécoil

Vit et travaille à Brooklyn.
Vit et travaille à Brooklyn.
John Miller (1954) vit et travaille à New York et à Berlin. Avec Mike Kelley et Jim Shaw, Miller a fait partie d'un groupe influent d'artistes qui ont étudié à CalArts dans les années 1970. En 2016, l'Institute of Contemporary Art de Miami a présenté la première grande exposition américaine de son œuvre. Expositions individuelles (sélection) : The Schinkel Pavillon, Berlin (2020), Kubus, Wien (avec Richard Hoeck, 2013) ; Museum Ludwig, Cologne (2011) ; Kunsthalle Zurich (2009) ; Cabinet des Estampes au Musée d'art moderne et contemporain, Genève (2004) ; The Morris and Helen Belkin Gallery, University of British Columbia, Vancouver (avec Mike Kelley, 2000) ; Le Magasin, Centre National d'Art Contemporain de Grenoble ; Kunstverein Hamburg (1999).
Vit et travaille à Tucson.
Représenté par Les Filles du Calvaire.
Vit et travaille à Tucson.
Représenté par Les Filles du Calvaire.
Vit et travaille à Glasgow.
Représenté par Crèvecœur.
Vit et travaille à Glasgow.
Représenté par Crèvecœur.
Vit et travaille à Paris.
Representé par Triple V.
Vit et travaille à Paris.
Representé par Triple V.
Née en 1971 (Angleterre).
Né en 1967 (USA).
Vivent et travaillent à Glasgow.
Représentés par Sutton Lane.
Née en 1971 (Angleterre).
Né en 1967 (USA).
Vivent et travaillent à Glasgow.
Représentés par Sutton Lane.
Vit et travaille à New York.
Représenté par Triple V.
Vit et travaille à New York.
Représenté par Triple V.
Vit et travaille à Paris.
Représenté par Andréhn-Schiptjenko, Emmanuel Perrotin et 313 Art Project.
Vit et travaille à Paris.
Représenté par Andréhn-Schiptjenko, Emmanuel Perrotin et 313 Art Project.
Vit et travaille à Lyon.
Vit et travaille à Lyon.