


Photos : © La Salle de bains
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Mon combat
Du 12 janvier au 9 mars 2002From 12 January to 9 March 2002
La Salle de bains tient à rappeler aux lecteurs et lectrices en préambule de la documentation sur cette exposition que l'artiste a été mis en examen en 2023 pour des faits relevant du pénal.
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L’installation consiste en la construction d’une enceinte de 900 caisses de bières Kronenbourg en plastique rouge s’élevant sur 2,53 m à partir du sol, sur les six murs de l’espace d’exposition et de la cour.
Comme unique éclairage du dispositif, pose de tubes fluo recouverts d’un filtre rouge intense sur les deux rails existants dans l’espace d’exposition. L’enceinte rouge reproduite dans les deux espaces et les tubes fluo rouges qui se reflètent dans la vitre s’inscrivent dans un prolongement visuel.
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Mon combat est une installation de Claude Lévêque présentée à la Salle de bains du 12 janvier au 9 mars 2002. C’est la première exposition de l’artiste à Lyon. Claude Lévêque est né en 1953 à Nevers, il vit à Montreuil dans la banlieue parisienne. Il compte parmi les artistes français présents sur la scène internationale. Ses premiers travaux datent du début des années quatre-vingt, alors qu’il participait au mouvement punk. Il reste toujours fortement attaché à la création musicale ; la musique punk et industrielle, le hardcore, le hip hop, l’électro et le metal appartiennent à son univers d’artiste. Ses premières installations étaient inscrites dans une narration autobiographique, aujourd’hui elles placent le visiteur au centre de ses préoccupations dans des situations construites sur le trouble des sens. Le carton d’invitation déclare un combat personnel. Mais quel combat ? Contre qui ? Contre quoi ? La réponse est suggérée par un logo et une typographie ambrée.
L’installation, un empilement de caisses de bière rouges, sérigraphiées de lettres blanches, construit une enceinte qui longe et double les murs du lieu. Cet environnement de plastique rouge nous place au centre d’une distorsion de deux espaces et de leurs reflets dans une vitrine. Tout est baigné de lumière rouge. "Mon combat" rassemble les principales préoccupations de Claude Lévêque depuis la fin des années quatre-vingt.
L’évocation d’une histoire personnelle. Ici, les liens de l’artiste avec le rock alternatif, le mouvement punk et ses codes (Sid Vicious dans les rues de Londres une canette à la main. Les pogos noyés dans la bibine. "La bière", chanson des Garçons bouchers, etc). Toute cette bière, ça fait combien de caisses ?
Le détournement d’objets usuels. Des caisses de bière rouges sérigraphiées de lettres blanches sont empilées sous forme de murs. La répétition de cet objet produit une image qui renvoie à Andy Warhol et ses tableaux en trois dimensions ("Diverses caisses", 1964).
La construction d’un espace. Une enceinte de couleur rouge unifie intérieur et extérieur dans un effet de monochrome. Claude Lévêque construit des expériences avec l’espace, de préférence les espaces de l’isolement, cages, cellules, conditionnements, clôtures, ... Par exemple cet appartement d’une cité HLM dont les murs sont recouverts de matelas dressés ("Appartement occupé", Bourges, 1994).
"Un dispositif émotionnel instantané". Cette installation nous plonge avec violence dans la lumière et la couleur rouge. Elle s’inscrit à la suite des environnements lumineux et sonores expérimentés ces dernières années où les sensations fortes sont obtenues avec une extrême économie de moyens.
Valérie Parenson
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L’installation consiste en la construction d’une enceinte de 900 caisses de bières Kronenbourg en plastique rouge s’élevant sur 2,53 m à partir du sol, sur les six murs de l’espace d’exposition et de la cour.
Comme unique éclairage du dispositif, pose de tubes fluo recouverts d’un filtre rouge intense sur les deux rails existants dans l’espace d’exposition. L’enceinte rouge reproduite dans les deux espaces et les tubes fluo rouges qui se reflètent dans la vitre s’inscrivent dans un prolongement visuel.
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Mon combat est une installation de Claude Lévêque présentée à la Salle de bains du 12 janvier au 9 mars 2002. C’est la première exposition de l’artiste à Lyon. Claude Lévêque est né en 1953 à Nevers, il vit à Montreuil dans la banlieue parisienne. Il compte parmi les artistes français présents sur la scène internationale. Ses premiers travaux datent du début des années quatre-vingt, alors qu’il participait au mouvement punk. Il reste toujours fortement attaché à la création musicale ; la musique punk et industrielle, le hardcore, le hip hop, l’électro et le metal appartiennent à son univers d’artiste. Ses premières installations étaient inscrites dans une narration autobiographique, aujourd’hui elles placent le visiteur au centre de ses préoccupations dans des situations construites sur le trouble des sens. Le carton d’invitation déclare un combat personnel. Mais quel combat ? Contre qui ? Contre quoi ? La réponse est suggérée par un logo et une typographie ambrée.
L’installation, un empilement de caisses de bière rouges, sérigraphiées de lettres blanches, construit une enceinte qui longe et double les murs du lieu. Cet environnement de plastique rouge nous place au centre d’une distorsion de deux espaces et de leurs reflets dans une vitrine. Tout est baigné de lumière rouge. "Mon combat" rassemble les principales préoccupations de Claude Lévêque depuis la fin des années quatre-vingt.
L’évocation d’une histoire personnelle. Ici, les liens de l’artiste avec le rock alternatif, le mouvement punk et ses codes (Sid Vicious dans les rues de Londres une canette à la main. Les pogos noyés dans la bibine. "La bière", chanson des Garçons bouchers, etc). Toute cette bière, ça fait combien de caisses ?
Le détournement d’objets usuels. Des caisses de bière rouges sérigraphiées de lettres blanches sont empilées sous forme de murs. La répétition de cet objet produit une image qui renvoie à Andy Warhol et ses tableaux en trois dimensions ("Diverses caisses", 1964).
La construction d’un espace. Une enceinte de couleur rouge unifie intérieur et extérieur dans un effet de monochrome. Claude Lévêque construit des expériences avec l’espace, de préférence les espaces de l’isolement, cages, cellules, conditionnements, clôtures, ... Par exemple cet appartement d’une cité HLM dont les murs sont recouverts de matelas dressés ("Appartement occupé", Bourges, 1994).
"Un dispositif émotionnel instantané". Cette installation nous plonge avec violence dans la lumière et la couleur rouge. Elle s’inscrit à la suite des environnements lumineux et sonores expérimentés ces dernières années où les sensations fortes sont obtenues avec une extrême économie de moyens.
Valérie Parenson
La Salle de bains tient à rappeler aux lecteurs et lectrices en préambule de la documentation sur cette exposition que l'artiste a été mis en examen en 2023 pour des faits relevant du pénal.
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L’installation consiste en la construction d’une enceinte de 900 caisses de bières Kronenbourg en plastique rouge s’élevant sur 2,53 m à partir du sol, sur les six murs de l’espace d’exposition et de la cour.
Comme unique éclairage du dispositif, pose de tubes fluo recouverts d’un filtre rouge intense sur les deux rails existants dans l’espace d’exposition. L’enceinte rouge reproduite dans les deux espaces et les tubes fluo rouges qui se reflètent dans la vitre s’inscrivent dans un prolongement visuel.
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Mon combat est une installation de Claude Lévêque présentée à la Salle de bains du 12 janvier au 9 mars 2002. C’est la première exposition de l’artiste à Lyon. Claude Lévêque est né en 1953 à Nevers, il vit à Montreuil dans la banlieue parisienne. Il compte parmi les artistes français présents sur la scène internationale. Ses premiers travaux datent du début des années quatre-vingt, alors qu’il participait au mouvement punk. Il reste toujours fortement attaché à la création musicale ; la musique punk et industrielle, le hardcore, le hip hop, l’électro et le metal appartiennent à son univers d’artiste. Ses premières installations étaient inscrites dans une narration autobiographique, aujourd’hui elles placent le visiteur au centre de ses préoccupations dans des situations construites sur le trouble des sens. Le carton d’invitation déclare un combat personnel. Mais quel combat ? Contre qui ? Contre quoi ? La réponse est suggérée par un logo et une typographie ambrée.
L’installation, un empilement de caisses de bière rouges, sérigraphiées de lettres blanches, construit une enceinte qui longe et double les murs du lieu. Cet environnement de plastique rouge nous place au centre d’une distorsion de deux espaces et de leurs reflets dans une vitrine. Tout est baigné de lumière rouge. "Mon combat" rassemble les principales préoccupations de Claude Lévêque depuis la fin des années quatre-vingt.
L’évocation d’une histoire personnelle. Ici, les liens de l’artiste avec le rock alternatif, le mouvement punk et ses codes (Sid Vicious dans les rues de Londres une canette à la main. Les pogos noyés dans la bibine. "La bière", chanson des Garçons bouchers, etc). Toute cette bière, ça fait combien de caisses ?
Le détournement d’objets usuels. Des caisses de bière rouges sérigraphiées de lettres blanches sont empilées sous forme de murs. La répétition de cet objet produit une image qui renvoie à Andy Warhol et ses tableaux en trois dimensions ("Diverses caisses", 1964).
La construction d’un espace. Une enceinte de couleur rouge unifie intérieur et extérieur dans un effet de monochrome. Claude Lévêque construit des expériences avec l’espace, de préférence les espaces de l’isolement, cages, cellules, conditionnements, clôtures, ... Par exemple cet appartement d’une cité HLM dont les murs sont recouverts de matelas dressés ("Appartement occupé", Bourges, 1994).
"Un dispositif émotionnel instantané". Cette installation nous plonge avec violence dans la lumière et la couleur rouge. Elle s’inscrit à la suite des environnements lumineux et sonores expérimentés ces dernières années où les sensations fortes sont obtenues avec une extrême économie de moyens.
Valérie Parenson
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L’installation consiste en la construction d’une enceinte de 900 caisses de bières Kronenbourg en plastique rouge s’élevant sur 2,53 m à partir du sol, sur les six murs de l’espace d’exposition et de la cour.
Comme unique éclairage du dispositif, pose de tubes fluo recouverts d’un filtre rouge intense sur les deux rails existants dans l’espace d’exposition. L’enceinte rouge reproduite dans les deux espaces et les tubes fluo rouges qui se reflètent dans la vitre s’inscrivent dans un prolongement visuel.
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Mon combat est une installation de Claude Lévêque présentée à la Salle de bains du 12 janvier au 9 mars 2002. C’est la première exposition de l’artiste à Lyon. Claude Lévêque est né en 1953 à Nevers, il vit à Montreuil dans la banlieue parisienne. Il compte parmi les artistes français présents sur la scène internationale. Ses premiers travaux datent du début des années quatre-vingt, alors qu’il participait au mouvement punk. Il reste toujours fortement attaché à la création musicale ; la musique punk et industrielle, le hardcore, le hip hop, l’électro et le metal appartiennent à son univers d’artiste. Ses premières installations étaient inscrites dans une narration autobiographique, aujourd’hui elles placent le visiteur au centre de ses préoccupations dans des situations construites sur le trouble des sens. Le carton d’invitation déclare un combat personnel. Mais quel combat ? Contre qui ? Contre quoi ? La réponse est suggérée par un logo et une typographie ambrée.
L’installation, un empilement de caisses de bière rouges, sérigraphiées de lettres blanches, construit une enceinte qui longe et double les murs du lieu. Cet environnement de plastique rouge nous place au centre d’une distorsion de deux espaces et de leurs reflets dans une vitrine. Tout est baigné de lumière rouge. "Mon combat" rassemble les principales préoccupations de Claude Lévêque depuis la fin des années quatre-vingt.
L’évocation d’une histoire personnelle. Ici, les liens de l’artiste avec le rock alternatif, le mouvement punk et ses codes (Sid Vicious dans les rues de Londres une canette à la main. Les pogos noyés dans la bibine. "La bière", chanson des Garçons bouchers, etc). Toute cette bière, ça fait combien de caisses ?
Le détournement d’objets usuels. Des caisses de bière rouges sérigraphiées de lettres blanches sont empilées sous forme de murs. La répétition de cet objet produit une image qui renvoie à Andy Warhol et ses tableaux en trois dimensions ("Diverses caisses", 1964).
La construction d’un espace. Une enceinte de couleur rouge unifie intérieur et extérieur dans un effet de monochrome. Claude Lévêque construit des expériences avec l’espace, de préférence les espaces de l’isolement, cages, cellules, conditionnements, clôtures, ... Par exemple cet appartement d’une cité HLM dont les murs sont recouverts de matelas dressés ("Appartement occupé", Bourges, 1994).
"Un dispositif émotionnel instantané". Cette installation nous plonge avec violence dans la lumière et la couleur rouge. Elle s’inscrit à la suite des environnements lumineux et sonores expérimentés ces dernières années où les sensations fortes sont obtenues avec une extrême économie de moyens.
Valérie Parenson

Mon combat, 2002
Affiche
Claude Lévêque, né en 1953 (France).
Vit et travaille à Montreuil.
Suite à une plainte déposée en 2019 au tribunal de Bobigny, Claude Levêque a été mis en examen pour viols sur mineurs en 2023. L'enquête révèle un système d'emprise sur plusieurs victimes et des crimes pédophiles commis depuis la fin des années 1990.
Vit et travaille à Montreuil.
Suite à une plainte déposée en 2019 au tribunal de Bobigny, Claude Levêque a été mis en examen pour viols sur mineurs en 2023. L'enquête révèle un système d'emprise sur plusieurs victimes et des crimes pédophiles commis depuis la fin des années 1990.
Claude Lévêque, né en 1953 (France).
Vit et travaille à Montreuil.
Suite à une plainte déposée en 2019 au tribunal de Bobigny, Claude Levêque a été mis en examen pour viols sur mineurs en 2023. L'enquête révèle un système d'emprise sur plusieurs victimes et des crimes pédophiles commis depuis la fin des années 1990.
Vit et travaille à Montreuil.
Suite à une plainte déposée en 2019 au tribunal de Bobigny, Claude Levêque a été mis en examen pour viols sur mineurs en 2023. L'enquête révèle un système d'emprise sur plusieurs victimes et des crimes pédophiles commis depuis la fin des années 1990.