



Photos : © La Salle de bains
Photos : © La Salle de bains
Techniques de prospective systémique par analyse de tendances convergentes
Du 23 mars 2002 au 18 mai 2005From 23 March 2002 to 18 May 2005
Ce titre volontairement ronflant introduit l’exposition de Delphine Coindet en suggérant non sans dérision, une drôle de rencontre entre le discours artistique et scientifique. Car ce n’est pas la première fois que Delphine Coindet se réfère à l’univers scientifique, ou plus précisément à ses méthodes de recherche comme modèles pour aborder le language des arts plastiques.
En effet, concevant ses pièces à l’aide de logiciels de dessin 2D et 3D, Delphine Coindet aborde l’objet sculptural et l’exposition par le biais de leur modélisation préalable : devenus objets d’étude, mathématiques et abstraits, ils sont visualisés et examinés sous tous les angles avant d’être vraiment réalisés (en général par des artisans utilisant divers type de techniques et de matériaux).
La plupart du temps, comme ici à la Salle de bain, le travail de Delphine Coindet se concrétise en relation avec un lieu donné, en l’occurrence un petit studio d’habitation reconverti en salle d’exposition au rez-de- chaussée d’un immeuble. Dans ce contexte, le principal ressort de l’intervention de Delphine Coindet est de faire se confondre étroitement les notions d’espace d’habitation et d’exposition, en proposant un ensemble de pièces qui oscille entre l’intervention In-Situ et le mobilier, l’évocation poétique et la représentation figurative, extériorité et introspection.
Par analogie, c’est l’idée de la singularité du geste de l’artiste s’inscrivant dans un site, qui coïncide soudain de façon assez grinçante avec l’idée commune que l’on peut se faire de l’occupation par n’importe quel individu, d’un petit logement quelconque. Ainsi la question de la place du spectateur dans l’exposition, est soulevée par la possibilité implicitement suggérée, que celui-ci puisse confondre, le temps d’un instant, son rôle de visiteur, amateur d’art contemporain, avec celui d’habitant du studio. Invité à marcher sur, et autour d’un mobilier devenu sculpture, à imaginer un paysage d’un autre monde à travers la fenêtre de l’appartement, ce spectateur, devrait se rappeler qu’il passe par ici le coeur plein du sentiment d’être vivant et unique au monde, et que c’est bien lui et lui seul, qui peut actionner cette petite machine à fabriquer des images qu’est l’exposition.
Valérie Parenson
—
[PRESSE] Les objets dessinés de Delphine Coindet, par Hauviette Bethemont
La Salle de bains confirme ses choix pertinents en termes de programmation en exposant aujourd'hui, Delphine Coindet. Les dessins de cette jeune artiste française, devenus d'étranges objets, réinventent ici le tout petit espace de cette galerie.
Au milieu de la rue Saint-Jean, la Salle de bains, un centre d'art contemporain si petit qu'il pourrait paraître de poche, continue malgré sa discrétion à proposer une programmation exigeante en matière d'art contemporain. La configuration des lieux et leurs dimensions ont amené souvent les propriétaires à jouer avec les artistes invités la carte de l'installation. A eux donc, de composer avec une pièce carrée qui se double simplement grâce à la présence d'une cour. Delphine Coindet qui expose actuellement a comme beaucoup d'autres utilisé à fond cette évidente relation intérieur/extérieur. Dans la partie "inside" de la galerie, elle a imposé une couleur, le vert acidulé qui recouvre tout le sol, alors que pour la partie "outside" elle a élaboré un véritable paysage à l'aide d'une immense toile cirée d'un jaune éclatant.
Au milieu de ces teintes pures, aussi pop que possible, elle a posé ses étranges dessins /objets. Car Delphine Coindet passe de l'image au volume dans un perpétuel va et vient racontant par là-même toute l'histoire de l'œuvre. Sur l'ordinateur, elle conçoit d'abord des dessins, des formes planes qui seront ensuite réalisées en trois dimensions. Devenues alors des objets, ces formes retrouvent leur place dans l'architecture réelle de l'espace d'exposition. L'installation ainsi obtenue ressemble donc au projet virtuel pensé au départ par l'artiste. Mais le chemin de l'œuvre se poursuit encore, jusqu'à sa propre médiatisation, puisque prise en photo, elle termine sa vie de nouveau à l'état d'image plane dans un catalogue.
Entre design et architecture, Delphine Coindet cherche à redéfinir le statut de l'œuvre, hors de la notion d'efficacité ou d'usage. Les objets qu'elle crée n'ont aucune utilisation, ils ne sont que la mise en réel du dessin c'est-à-dire du projet artistique. Entre virtuel ou réel, l'artiste impose des passages à l'œuvre, confrontant l'image à sa réalisation.
Le résultat est cette étrange impression de se déplacer dans un décor lorsque l'on se promène dans l'installation. Nous ne sommes plus dans une architecture mais dans un théâtre, où la mise en place des éléments et les éléments eux mêmes ne répondent à aucune structure d'utilisation. Nous somme pris alors en flagrant délit de rêver à la réalité de l'utopie. Et comme un deuxième tour de passe-passe, la grande fenêtre qui donne sur la cour finit de s'absorber dans le cadre d'un tableau, nous sommes bel et bien à l'intérieur de l'œuvre ou d'un jeu électronique.
En effet, concevant ses pièces à l’aide de logiciels de dessin 2D et 3D, Delphine Coindet aborde l’objet sculptural et l’exposition par le biais de leur modélisation préalable : devenus objets d’étude, mathématiques et abstraits, ils sont visualisés et examinés sous tous les angles avant d’être vraiment réalisés (en général par des artisans utilisant divers type de techniques et de matériaux).
La plupart du temps, comme ici à la Salle de bain, le travail de Delphine Coindet se concrétise en relation avec un lieu donné, en l’occurrence un petit studio d’habitation reconverti en salle d’exposition au rez-de- chaussée d’un immeuble. Dans ce contexte, le principal ressort de l’intervention de Delphine Coindet est de faire se confondre étroitement les notions d’espace d’habitation et d’exposition, en proposant un ensemble de pièces qui oscille entre l’intervention In-Situ et le mobilier, l’évocation poétique et la représentation figurative, extériorité et introspection.
Par analogie, c’est l’idée de la singularité du geste de l’artiste s’inscrivant dans un site, qui coïncide soudain de façon assez grinçante avec l’idée commune que l’on peut se faire de l’occupation par n’importe quel individu, d’un petit logement quelconque. Ainsi la question de la place du spectateur dans l’exposition, est soulevée par la possibilité implicitement suggérée, que celui-ci puisse confondre, le temps d’un instant, son rôle de visiteur, amateur d’art contemporain, avec celui d’habitant du studio. Invité à marcher sur, et autour d’un mobilier devenu sculpture, à imaginer un paysage d’un autre monde à travers la fenêtre de l’appartement, ce spectateur, devrait se rappeler qu’il passe par ici le coeur plein du sentiment d’être vivant et unique au monde, et que c’est bien lui et lui seul, qui peut actionner cette petite machine à fabriquer des images qu’est l’exposition.
Valérie Parenson
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[PRESSE] Les objets dessinés de Delphine Coindet, par Hauviette Bethemont
La Salle de bains confirme ses choix pertinents en termes de programmation en exposant aujourd'hui, Delphine Coindet. Les dessins de cette jeune artiste française, devenus d'étranges objets, réinventent ici le tout petit espace de cette galerie.
Au milieu de la rue Saint-Jean, la Salle de bains, un centre d'art contemporain si petit qu'il pourrait paraître de poche, continue malgré sa discrétion à proposer une programmation exigeante en matière d'art contemporain. La configuration des lieux et leurs dimensions ont amené souvent les propriétaires à jouer avec les artistes invités la carte de l'installation. A eux donc, de composer avec une pièce carrée qui se double simplement grâce à la présence d'une cour. Delphine Coindet qui expose actuellement a comme beaucoup d'autres utilisé à fond cette évidente relation intérieur/extérieur. Dans la partie "inside" de la galerie, elle a imposé une couleur, le vert acidulé qui recouvre tout le sol, alors que pour la partie "outside" elle a élaboré un véritable paysage à l'aide d'une immense toile cirée d'un jaune éclatant.
Au milieu de ces teintes pures, aussi pop que possible, elle a posé ses étranges dessins /objets. Car Delphine Coindet passe de l'image au volume dans un perpétuel va et vient racontant par là-même toute l'histoire de l'œuvre. Sur l'ordinateur, elle conçoit d'abord des dessins, des formes planes qui seront ensuite réalisées en trois dimensions. Devenues alors des objets, ces formes retrouvent leur place dans l'architecture réelle de l'espace d'exposition. L'installation ainsi obtenue ressemble donc au projet virtuel pensé au départ par l'artiste. Mais le chemin de l'œuvre se poursuit encore, jusqu'à sa propre médiatisation, puisque prise en photo, elle termine sa vie de nouveau à l'état d'image plane dans un catalogue.
Entre design et architecture, Delphine Coindet cherche à redéfinir le statut de l'œuvre, hors de la notion d'efficacité ou d'usage. Les objets qu'elle crée n'ont aucune utilisation, ils ne sont que la mise en réel du dessin c'est-à-dire du projet artistique. Entre virtuel ou réel, l'artiste impose des passages à l'œuvre, confrontant l'image à sa réalisation.
Le résultat est cette étrange impression de se déplacer dans un décor lorsque l'on se promène dans l'installation. Nous ne sommes plus dans une architecture mais dans un théâtre, où la mise en place des éléments et les éléments eux mêmes ne répondent à aucune structure d'utilisation. Nous somme pris alors en flagrant délit de rêver à la réalité de l'utopie. Et comme un deuxième tour de passe-passe, la grande fenêtre qui donne sur la cour finit de s'absorber dans le cadre d'un tableau, nous sommes bel et bien à l'intérieur de l'œuvre ou d'un jeu électronique.
Ce titre volontairement ronflant introduit l’exposition de Delphine Coindet en suggérant non sans dérision, une drôle de rencontre entre le discours artistique et scientifique. Car ce n’est pas la première fois que Delphine Coindet se réfère à l’univers scientifique, ou plus précisément à ses méthodes de recherche comme modèles pour aborder le language des arts plastiques.
En effet, concevant ses pièces à l’aide de logiciels de dessin 2D et 3D, Delphine Coindet aborde l’objet sculptural et l’exposition par le biais de leur modélisation préalable : devenus objets d’étude, mathématiques et abstraits, ils sont visualisés et examinés sous tous les angles avant d’être vraiment réalisés (en général par des artisans utilisant divers type de techniques et de matériaux).
La plupart du temps, comme ici à la Salle de bain, le travail de Delphine Coindet se concrétise en relation avec un lieu donné, en l’occurrence un petit studio d’habitation reconverti en salle d’exposition au rez-de- chaussée d’un immeuble. Dans ce contexte, le principal ressort de l’intervention de Delphine Coindet est de faire se confondre étroitement les notions d’espace d’habitation et d’exposition, en proposant un ensemble de pièces qui oscille entre l’intervention In-Situ et le mobilier, l’évocation poétique et la représentation figurative, extériorité et introspection.
Par analogie, c’est l’idée de la singularité du geste de l’artiste s’inscrivant dans un site, qui coïncide soudain de façon assez grinçante avec l’idée commune que l’on peut se faire de l’occupation par n’importe quel individu, d’un petit logement quelconque. Ainsi la question de la place du spectateur dans l’exposition, est soulevée par la possibilité implicitement suggérée, que celui-ci puisse confondre, le temps d’un instant, son rôle de visiteur, amateur d’art contemporain, avec celui d’habitant du studio. Invité à marcher sur, et autour d’un mobilier devenu sculpture, à imaginer un paysage d’un autre monde à travers la fenêtre de l’appartement, ce spectateur, devrait se rappeler qu’il passe par ici le coeur plein du sentiment d’être vivant et unique au monde, et que c’est bien lui et lui seul, qui peut actionner cette petite machine à fabriquer des images qu’est l’exposition.
Valérie Parenson
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[PRESSE] Les objets dessinés de Delphine Coindet, par Hauviette Bethemont
La Salle de bains confirme ses choix pertinents en termes de programmation en exposant aujourd'hui, Delphine Coindet. Les dessins de cette jeune artiste française, devenus d'étranges objets, réinventent ici le tout petit espace de cette galerie.
Au milieu de la rue Saint-Jean, la Salle de bains, un centre d'art contemporain si petit qu'il pourrait paraître de poche, continue malgré sa discrétion à proposer une programmation exigeante en matière d'art contemporain. La configuration des lieux et leurs dimensions ont amené souvent les propriétaires à jouer avec les artistes invités la carte de l'installation. A eux donc, de composer avec une pièce carrée qui se double simplement grâce à la présence d'une cour. Delphine Coindet qui expose actuellement a comme beaucoup d'autres utilisé à fond cette évidente relation intérieur/extérieur. Dans la partie "inside" de la galerie, elle a imposé une couleur, le vert acidulé qui recouvre tout le sol, alors que pour la partie "outside" elle a élaboré un véritable paysage à l'aide d'une immense toile cirée d'un jaune éclatant.
Au milieu de ces teintes pures, aussi pop que possible, elle a posé ses étranges dessins /objets. Car Delphine Coindet passe de l'image au volume dans un perpétuel va et vient racontant par là-même toute l'histoire de l'œuvre. Sur l'ordinateur, elle conçoit d'abord des dessins, des formes planes qui seront ensuite réalisées en trois dimensions. Devenues alors des objets, ces formes retrouvent leur place dans l'architecture réelle de l'espace d'exposition. L'installation ainsi obtenue ressemble donc au projet virtuel pensé au départ par l'artiste. Mais le chemin de l'œuvre se poursuit encore, jusqu'à sa propre médiatisation, puisque prise en photo, elle termine sa vie de nouveau à l'état d'image plane dans un catalogue.
Entre design et architecture, Delphine Coindet cherche à redéfinir le statut de l'œuvre, hors de la notion d'efficacité ou d'usage. Les objets qu'elle crée n'ont aucune utilisation, ils ne sont que la mise en réel du dessin c'est-à-dire du projet artistique. Entre virtuel ou réel, l'artiste impose des passages à l'œuvre, confrontant l'image à sa réalisation.
Le résultat est cette étrange impression de se déplacer dans un décor lorsque l'on se promène dans l'installation. Nous ne sommes plus dans une architecture mais dans un théâtre, où la mise en place des éléments et les éléments eux mêmes ne répondent à aucune structure d'utilisation. Nous somme pris alors en flagrant délit de rêver à la réalité de l'utopie. Et comme un deuxième tour de passe-passe, la grande fenêtre qui donne sur la cour finit de s'absorber dans le cadre d'un tableau, nous sommes bel et bien à l'intérieur de l'œuvre ou d'un jeu électronique.
En effet, concevant ses pièces à l’aide de logiciels de dessin 2D et 3D, Delphine Coindet aborde l’objet sculptural et l’exposition par le biais de leur modélisation préalable : devenus objets d’étude, mathématiques et abstraits, ils sont visualisés et examinés sous tous les angles avant d’être vraiment réalisés (en général par des artisans utilisant divers type de techniques et de matériaux).
La plupart du temps, comme ici à la Salle de bain, le travail de Delphine Coindet se concrétise en relation avec un lieu donné, en l’occurrence un petit studio d’habitation reconverti en salle d’exposition au rez-de- chaussée d’un immeuble. Dans ce contexte, le principal ressort de l’intervention de Delphine Coindet est de faire se confondre étroitement les notions d’espace d’habitation et d’exposition, en proposant un ensemble de pièces qui oscille entre l’intervention In-Situ et le mobilier, l’évocation poétique et la représentation figurative, extériorité et introspection.
Par analogie, c’est l’idée de la singularité du geste de l’artiste s’inscrivant dans un site, qui coïncide soudain de façon assez grinçante avec l’idée commune que l’on peut se faire de l’occupation par n’importe quel individu, d’un petit logement quelconque. Ainsi la question de la place du spectateur dans l’exposition, est soulevée par la possibilité implicitement suggérée, que celui-ci puisse confondre, le temps d’un instant, son rôle de visiteur, amateur d’art contemporain, avec celui d’habitant du studio. Invité à marcher sur, et autour d’un mobilier devenu sculpture, à imaginer un paysage d’un autre monde à travers la fenêtre de l’appartement, ce spectateur, devrait se rappeler qu’il passe par ici le coeur plein du sentiment d’être vivant et unique au monde, et que c’est bien lui et lui seul, qui peut actionner cette petite machine à fabriquer des images qu’est l’exposition.
Valérie Parenson
—
[PRESSE] Les objets dessinés de Delphine Coindet, par Hauviette Bethemont
La Salle de bains confirme ses choix pertinents en termes de programmation en exposant aujourd'hui, Delphine Coindet. Les dessins de cette jeune artiste française, devenus d'étranges objets, réinventent ici le tout petit espace de cette galerie.
Au milieu de la rue Saint-Jean, la Salle de bains, un centre d'art contemporain si petit qu'il pourrait paraître de poche, continue malgré sa discrétion à proposer une programmation exigeante en matière d'art contemporain. La configuration des lieux et leurs dimensions ont amené souvent les propriétaires à jouer avec les artistes invités la carte de l'installation. A eux donc, de composer avec une pièce carrée qui se double simplement grâce à la présence d'une cour. Delphine Coindet qui expose actuellement a comme beaucoup d'autres utilisé à fond cette évidente relation intérieur/extérieur. Dans la partie "inside" de la galerie, elle a imposé une couleur, le vert acidulé qui recouvre tout le sol, alors que pour la partie "outside" elle a élaboré un véritable paysage à l'aide d'une immense toile cirée d'un jaune éclatant.
Au milieu de ces teintes pures, aussi pop que possible, elle a posé ses étranges dessins /objets. Car Delphine Coindet passe de l'image au volume dans un perpétuel va et vient racontant par là-même toute l'histoire de l'œuvre. Sur l'ordinateur, elle conçoit d'abord des dessins, des formes planes qui seront ensuite réalisées en trois dimensions. Devenues alors des objets, ces formes retrouvent leur place dans l'architecture réelle de l'espace d'exposition. L'installation ainsi obtenue ressemble donc au projet virtuel pensé au départ par l'artiste. Mais le chemin de l'œuvre se poursuit encore, jusqu'à sa propre médiatisation, puisque prise en photo, elle termine sa vie de nouveau à l'état d'image plane dans un catalogue.
Entre design et architecture, Delphine Coindet cherche à redéfinir le statut de l'œuvre, hors de la notion d'efficacité ou d'usage. Les objets qu'elle crée n'ont aucune utilisation, ils ne sont que la mise en réel du dessin c'est-à-dire du projet artistique. Entre virtuel ou réel, l'artiste impose des passages à l'œuvre, confrontant l'image à sa réalisation.
Le résultat est cette étrange impression de se déplacer dans un décor lorsque l'on se promène dans l'installation. Nous ne sommes plus dans une architecture mais dans un théâtre, où la mise en place des éléments et les éléments eux mêmes ne répondent à aucune structure d'utilisation. Nous somme pris alors en flagrant délit de rêver à la réalité de l'utopie. Et comme un deuxième tour de passe-passe, la grande fenêtre qui donne sur la cour finit de s'absorber dans le cadre d'un tableau, nous sommes bel et bien à l'intérieur de l'œuvre ou d'un jeu électronique.

Techniques de prospective systémique par analyse de tendances convergentes, 2002
carton (Delphine Coindet)
Delphine Coindet, née en 1969 (France).
Vit et travaille à Lausanne.
Vit et travaille à Lausanne.
Delphine Coindet, née en 1969 (France).
Vit et travaille à Lausanne.
Vit et travaille à Lausanne.