






Suite 3, Douglas Gordon, Freda (Latham Variations), 2017, la Salle de bains, du 20 au 24 juin 2017.
Photos : La Salle de bains
Suite 3, Douglas Gordon, Freda (Latham Variations), 2017, la Salle de bains, from 20 to 24 June 2017.
Photos : La Salle de bains
Suite 3
Du 20 au 24 juin 2017From 20 to 24 June 2017
Douglas Gordon, Freda (Latham Variations)
Académie de billard de Lyon
Salle Rameau
FR-69001 Lyon
Les règles du « jeux de Freda » connaissent des variantes régionales dans les îles britanniques. Se pratiquant à plusieurs joueurs autour d’une table de billard, généralement avec deux billes, il ne s’est jamais institué comme un sport – même s’il peut donner lieu à des compétitions de fin de soirée – et encore moins une discipline, mais davantage comme un passe temps.
Douglas Gordon réalise Freda (Latham Variation) pour l’exposition Speak, en parallèle à la rétrospective de l’artiste John Latham (1921-2006) présentée à la Serpentine Gallery à Londres en 2017. John Latham fut une figure importante de la scène artistique du Royaume-Uni, tout en la traversant en arrière plan, où il élabore à partir des années 1950 une œuvre expérimentale et une poétique générale fondée sur une conception particulière du temps et de l’espace. Au milieu des années 1960, il élabore des modes d’agir au cœur de la société de manière pragmatique en fondant l’Artist Placement Group, qui introduit des artistes dans des entreprises et des administrations gouvernementales.
Cette variante de « jeux de Freda » reprend celle de Killyleagh Castle. Cependant, s’y ajoute une bille : une bille rouge dont la règle fait à peine mention, supposant qu’elle n’est qu’un élément périphérique mais, pour cette raison, perturbateur. Elle nous obligera sans doute à chercher de nouvelles trajectoires pour que le temps, l’espace et nos corps se déploient et se rencontrent : que le jeu ait lieu, que la bille ne cesse de rouler, le mouvement se perpétue, et que la partie ne trouve pas de point final
Académie de billard de Lyon
Salle Rameau
FR-69001 Lyon
Les règles du « jeux de Freda » connaissent des variantes régionales dans les îles britanniques. Se pratiquant à plusieurs joueurs autour d’une table de billard, généralement avec deux billes, il ne s’est jamais institué comme un sport – même s’il peut donner lieu à des compétitions de fin de soirée – et encore moins une discipline, mais davantage comme un passe temps.
Douglas Gordon réalise Freda (Latham Variation) pour l’exposition Speak, en parallèle à la rétrospective de l’artiste John Latham (1921-2006) présentée à la Serpentine Gallery à Londres en 2017. John Latham fut une figure importante de la scène artistique du Royaume-Uni, tout en la traversant en arrière plan, où il élabore à partir des années 1950 une œuvre expérimentale et une poétique générale fondée sur une conception particulière du temps et de l’espace. Au milieu des années 1960, il élabore des modes d’agir au cœur de la société de manière pragmatique en fondant l’Artist Placement Group, qui introduit des artistes dans des entreprises et des administrations gouvernementales.
Cette variante de « jeux de Freda » reprend celle de Killyleagh Castle. Cependant, s’y ajoute une bille : une bille rouge dont la règle fait à peine mention, supposant qu’elle n’est qu’un élément périphérique mais, pour cette raison, perturbateur. Elle nous obligera sans doute à chercher de nouvelles trajectoires pour que le temps, l’espace et nos corps se déploient et se rencontrent : que le jeu ait lieu, que la bille ne cesse de rouler, le mouvement se perpétue, et que la partie ne trouve pas de point final
Douglas Gordon, Freda (Latham Variations)
Académie de billard de Lyon
Salle Rameau
FR-69001 Lyon
The rules of "Freda's game" have regional variations in the British Isles. Played by several players around a billiard table, generally with two balls, it has never been established as a sport - even if it can give rise to late-night competitions - and even less as a discipline, but more as a pastime.
Douglas Gordon produced Freda (Latham Variation) for the exhibition Speak, in conjunction with the retrospective of the artist John Latham (1921-2006) presented at the Serpentine Gallery in London in 2017. John Latham was an important figure on the UK art scene, while traversing it in the background, where from the 1950s he developed an experimental body of work and a general poetics based on a particular conception of time and space. In the mid-1960s, he pragmatically developed ways of acting at the heart of society by founding the Artist Placement Group, which introduced artists into companies and government departments.
This variant of "Freda's games" is based on Killyleagh Castle. However, a marble has been added: a red marble that is barely mentioned in the rules, assuming that it is only a peripheral element but, for this reason, a disruptive one. It will undoubtedly force us to seek new trajectories so that time, space and our bodies unfold and meet: that the game takes place, that the marble never stops rolling, that the movement is perpetuated, and that the game does not find an end point
Académie de billard de Lyon
Salle Rameau
FR-69001 Lyon
The rules of "Freda's game" have regional variations in the British Isles. Played by several players around a billiard table, generally with two balls, it has never been established as a sport - even if it can give rise to late-night competitions - and even less as a discipline, but more as a pastime.
Douglas Gordon produced Freda (Latham Variation) for the exhibition Speak, in conjunction with the retrospective of the artist John Latham (1921-2006) presented at the Serpentine Gallery in London in 2017. John Latham was an important figure on the UK art scene, while traversing it in the background, where from the 1950s he developed an experimental body of work and a general poetics based on a particular conception of time and space. In the mid-1960s, he pragmatically developed ways of acting at the heart of society by founding the Artist Placement Group, which introduced artists into companies and government departments.
This variant of "Freda's games" is based on Killyleagh Castle. However, a marble has been added: a red marble that is barely mentioned in the rules, assuming that it is only a peripheral element but, for this reason, a disruptive one. It will undoubtedly force us to seek new trajectories so that time, space and our bodies unfold and meet: that the game takes place, that the marble never stops rolling, that the movement is perpetuated, and that the game does not find an end point
Liste des œuvres :
List of works :
Douglas Gordon
Freda (Latham Variations), 2017
table et billes de billard
courtesy de l’artiste et Gagosian Gallery
Freda (Latham Variations), 2017
table et billes de billard
courtesy de l’artiste et Gagosian Gallery
Douglas Gordon
Freda (Latham Variations), 2017
table et billiard balls
courtesy the artist and Gagosian Gallery
Freda (Latham Variations), 2017
table et billiard balls
courtesy the artist and Gagosian Gallery

Suite 3, 2017
carton d'invitation
L’œuvre de Douglas Gordon (1966, Glasgow) est pour l’essentiel constituée de films. Il apparait comme l’un de ceux qui tôt, dans les années 90, vont installer leurs images dans l’espace, définissant ainsi de nouvelles conditions temporelles et spatiales pour les spectateurs de ses œuvres, ralentissant le temps de projection comme dans 24 Hour Psycho (1993) ou réalisant, en collaboration avec Philippe Parreno le film Zidane, un portait du 21e siècle (2005-2006). La vidéo-installation I Had Nowhere To Go (2016), consacrée à Jonas Mekas, était montrée cet hiver à la la galerie eva Presenhuber de Zurich et maintenant à la Documenta 14 de Kassel et Athènes.
The work of Douglas Gordon (1966, Glasgow) is essentially made up of films. Early on in the 90s, he installed his images in space, thus defining new temporal and spatial conditions for the spectators of his works, slowing down the projection time as in 24 Hour Psycho (1993) or making, in collaboration with Philippe Parreno, the film Zidane, a portrait of the 21st century (2005-2006). The video-installation I Had Nowhere To Go (2016), dedicated to Jonas Mekas, was shown this winter at the eva Presenhuber gallery in Zurich and now at Documenta 14 in Kassel and Athens.
La Salle de bains remercie Bruno Girard de l’Académie de Billard de Lyon, salle Rameau.
La Salle de bains thanks Bruno Girard of the Académie de Billard de Lyon, salle Rameau (Lyon Billiard Academy).
La Salle de bains reçoit le soutien du Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes,
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.


