


Photos : © La Salle de bains
Photos : © La Salle de bains
Trois cent cinquante mètres
Du 25 novembre 1999 au 22 janvier 2000From 25 November 1999 to 22 January 2000
Au delà de l’enjeu que constitue une première exposition personnelle, le travail de Frédéric Rouarch à la Salle de bains devait répondre à l’attente des visiteurs de cet été. Laurent Pariente avait savamment brouillé la reconnaissance de ce nouveau lieu de présentation de l’art contemporain, Frédéric Rouarch le révèle tel qu’il est : un endroit ordinaire, aux dimensions réduites, dont l’identité reste marquée par son ancienne fonction de logement.
L’intervention de Frédéric Rouarch est indéfinie dans l’espace et dans le temps. Elle agit comme un fil conducteur, elle explore l’espace hier fractionné, elle accompagne le visiteur dans sa ronde et l’oblige à se contorsionner pour une gymnastique pas uniquement intellectuelle. Multiforme et évolutive, elle subit les manipulations de l’artiste et des visiteurs, elle occupe aujourd’hui un espace qu’elle abandonnera le lendemain. Elle construit ainsi un dessin sans cesse animé, vision macroscopique et en trois dimensions d’un simple gribouillis d’enfant.
Dispersée sur le sol, aplatie contre un mur ou rassemblée en pelote, son destin reste incertain. Le matériau utilisé semble lui-même échapper au jugement, mi-mou mi-dur, mi-flexible mi-rigide, mi-beige mi-beige, on ne sait qu’en penser: matériau de récupération ou nouvelle technologie ? Seul élément certain, la longueur de la chose: Trois cent cinquante mètres, indication peut-être offerte en vue d’une inscription au livre Guiness des records. Anticonstitutionnellement. On se prend alors à chercher les bouts, on aspire des yeux le tube comme on ferai avec la bouche d’un spaghetti. À ce jeu là on peut faire des rencontres (la célèbre scène du plat de spaghetti dans La Belle et le Clochard de Walt Disney).
Valérie Parenson
L’intervention de Frédéric Rouarch est indéfinie dans l’espace et dans le temps. Elle agit comme un fil conducteur, elle explore l’espace hier fractionné, elle accompagne le visiteur dans sa ronde et l’oblige à se contorsionner pour une gymnastique pas uniquement intellectuelle. Multiforme et évolutive, elle subit les manipulations de l’artiste et des visiteurs, elle occupe aujourd’hui un espace qu’elle abandonnera le lendemain. Elle construit ainsi un dessin sans cesse animé, vision macroscopique et en trois dimensions d’un simple gribouillis d’enfant.
Dispersée sur le sol, aplatie contre un mur ou rassemblée en pelote, son destin reste incertain. Le matériau utilisé semble lui-même échapper au jugement, mi-mou mi-dur, mi-flexible mi-rigide, mi-beige mi-beige, on ne sait qu’en penser: matériau de récupération ou nouvelle technologie ? Seul élément certain, la longueur de la chose: Trois cent cinquante mètres, indication peut-être offerte en vue d’une inscription au livre Guiness des records. Anticonstitutionnellement. On se prend alors à chercher les bouts, on aspire des yeux le tube comme on ferai avec la bouche d’un spaghetti. À ce jeu là on peut faire des rencontres (la célèbre scène du plat de spaghetti dans La Belle et le Clochard de Walt Disney).
Valérie Parenson
Au delà de l’enjeu que constitue une première exposition personnelle, le travail de Frédéric Rouarch à la Salle de bains devait répondre à l’attente des visiteurs de cet été. Laurent Pariente avait savamment brouillé la reconnaissance de ce nouveau lieu de présentation de l’art contemporain, Frédéric Rouarch le révèle tel qu’il est : un endroit ordinaire, aux dimensions réduites, dont l’identité reste marquée par son ancienne fonction de logement.
L’intervention de Frédéric Rouarch est indéfinie dans l’espace et dans le temps. Elle agit comme un fil conducteur, elle explore l’espace hier fractionné, elle accompagne le visiteur dans sa ronde et l’oblige à se contorsionner pour une gymnastique pas uniquement intellectuelle. Multiforme et évolutive, elle subit les manipulations de l’artiste et des visiteurs, elle occupe aujourd’hui un espace qu’elle abandonnera le lendemain. Elle construit ainsi un dessin sans cesse animé, vision macroscopique et en trois dimensions d’un simple gribouillis d’enfant.
Dispersée sur le sol, aplatie contre un mur ou rassemblée en pelote, son destin reste incertain. Le matériau utilisé semble lui-même échapper au jugement, mi-mou mi-dur, mi-flexible mi-rigide, mi-beige mi-beige, on ne sait qu’en penser: matériau de récupération ou nouvelle technologie ? Seul élément certain, la longueur de la chose: Trois cent cinquante mètres, indication peut-être offerte en vue d’une inscription au livre Guiness des records. Anticonstitutionnellement. On se prend alors à chercher les bouts, on aspire des yeux le tube comme on ferai avec la bouche d’un spaghetti. À ce jeu là on peut faire des rencontres (la célèbre scène du plat de spaghetti dans La Belle et le Clochard de Walt Disney).
Valérie Parenson
L’intervention de Frédéric Rouarch est indéfinie dans l’espace et dans le temps. Elle agit comme un fil conducteur, elle explore l’espace hier fractionné, elle accompagne le visiteur dans sa ronde et l’oblige à se contorsionner pour une gymnastique pas uniquement intellectuelle. Multiforme et évolutive, elle subit les manipulations de l’artiste et des visiteurs, elle occupe aujourd’hui un espace qu’elle abandonnera le lendemain. Elle construit ainsi un dessin sans cesse animé, vision macroscopique et en trois dimensions d’un simple gribouillis d’enfant.
Dispersée sur le sol, aplatie contre un mur ou rassemblée en pelote, son destin reste incertain. Le matériau utilisé semble lui-même échapper au jugement, mi-mou mi-dur, mi-flexible mi-rigide, mi-beige mi-beige, on ne sait qu’en penser: matériau de récupération ou nouvelle technologie ? Seul élément certain, la longueur de la chose: Trois cent cinquante mètres, indication peut-être offerte en vue d’une inscription au livre Guiness des records. Anticonstitutionnellement. On se prend alors à chercher les bouts, on aspire des yeux le tube comme on ferai avec la bouche d’un spaghetti. À ce jeu là on peut faire des rencontres (la célèbre scène du plat de spaghetti dans La Belle et le Clochard de Walt Disney).
Valérie Parenson

Trois cent cinquante mètres, 1999
Affiche
Frédéric Rouarch, né en 1969 (France).
Vit et travaille à Lyon.
Vit et travaille à Lyon.
Frédéric Rouarch, né en 1969 (France).
Vit et travaille à Lyon.
Vit et travaille à Lyon.