







Photos : © La Salle de bains
Photos : © La Salle de bains
Wade Guyton
Du 1 avril au 28 mai 2006From 1 April to 28 May 2006
W. Guyton est né en 1972. Ses expositions personnelles les plus récentes ont eu lieu à la galerie Friedrich Peltzer (hiver 2006) et au Kunstverein de Hambourg (automne 2005). Il a réalisé différentes expositions en collaboration avec Kelley Walker, la plus récente se tenant en ce moment au centre culturel de l’université d’Harvard. Il participera également en avril à une exposition de groupe à la Kunsthalle de Zürich.
L’exposition de la Salle de bains est la première exposition monographique consacrée à l’artiste en France. Un catalogue édité par l’association devrait (information encore sous réserve) prolonger l’exposition à l’automne.
Pour la Salle de bains, W. Guyton a réalisé une nouvelle série de "dessins" (précisément, des "Printer Drawings") répartis dans trois ensembles de cadres transparents. L’artiste appelle ainsi ses impressions numériques de motifs abstraits, de flammes ou de lettres sur des pages de livres. Une sculpture, elle-même tirée de l’une de ses peintures imprimées, complète l’exposition.
L’univers agencé par W. Guyton peut évoquer celui du LA County Museum en flammes peint par Ruscha. Imaginez simplement que vous êtes à l’intérieur du tableau, et que les flammes viennent lécher les précieuses compositions abstraites ou les photographies de la collection du-dit musée… Mais le musée de W. Guyton est à vrai dire un peu différent : c’est le musée sans murs, imaginaire, de Malraux. Le musée réunissant l’ensemble des images reproduites ou reproductibles.
Un monde d’images imprimées sur lesquelles Guyton superpose ses propres compositions numériques. Les "printer drawings" sont en fait des images réalisées à partir d’illustrations de livres d’art ou d’architecture. Les pages illustrées sont arrachées pour être présentées isolément. Par la suite, W. Guyton rehausse les planches de reproductions de motifs géométriques à l’aide d’une imprimante de bureau standard. Le procédé utilisé est délibérément "low-fi", à une époque de surenchère dans la superproduction artistique, qui accentue chaque jour un peu plus la convergence de l’art et des moyens de l’industrie de l’entertainment. Les aplats noirs ou rouges sous forme de points, de barres, de quadrilatères recouvrent parfois presque totalement l’image, formant plusieurs « couches » abstraites. Ce goût pour les palimpsestes pourrait apparaître comme une concession au anything goes ambiant — à cette idée d’une équivalence généralisée des formes historiques. Il n’en est rien ; il s’agit bien plutôt, pour W. Guyton d’une manière personnelle, de se confronter à cette situation culturelle commune qui est celle du basculement de l’abstraction en imagerie — de sa transformation en printed matter, en "matière imprimée", et d’intégrer dans la conception de son travail ce nouveau statut ou cette nouvelle condition de l’œuvre d’art à l’ère de sa reproduction numérique.
L’exposition de la Salle de bains est la première exposition monographique consacrée à l’artiste en France. Un catalogue édité par l’association devrait (information encore sous réserve) prolonger l’exposition à l’automne.
Pour la Salle de bains, W. Guyton a réalisé une nouvelle série de "dessins" (précisément, des "Printer Drawings") répartis dans trois ensembles de cadres transparents. L’artiste appelle ainsi ses impressions numériques de motifs abstraits, de flammes ou de lettres sur des pages de livres. Une sculpture, elle-même tirée de l’une de ses peintures imprimées, complète l’exposition.
L’univers agencé par W. Guyton peut évoquer celui du LA County Museum en flammes peint par Ruscha. Imaginez simplement que vous êtes à l’intérieur du tableau, et que les flammes viennent lécher les précieuses compositions abstraites ou les photographies de la collection du-dit musée… Mais le musée de W. Guyton est à vrai dire un peu différent : c’est le musée sans murs, imaginaire, de Malraux. Le musée réunissant l’ensemble des images reproduites ou reproductibles.
Un monde d’images imprimées sur lesquelles Guyton superpose ses propres compositions numériques. Les "printer drawings" sont en fait des images réalisées à partir d’illustrations de livres d’art ou d’architecture. Les pages illustrées sont arrachées pour être présentées isolément. Par la suite, W. Guyton rehausse les planches de reproductions de motifs géométriques à l’aide d’une imprimante de bureau standard. Le procédé utilisé est délibérément "low-fi", à une époque de surenchère dans la superproduction artistique, qui accentue chaque jour un peu plus la convergence de l’art et des moyens de l’industrie de l’entertainment. Les aplats noirs ou rouges sous forme de points, de barres, de quadrilatères recouvrent parfois presque totalement l’image, formant plusieurs « couches » abstraites. Ce goût pour les palimpsestes pourrait apparaître comme une concession au anything goes ambiant — à cette idée d’une équivalence généralisée des formes historiques. Il n’en est rien ; il s’agit bien plutôt, pour W. Guyton d’une manière personnelle, de se confronter à cette situation culturelle commune qui est celle du basculement de l’abstraction en imagerie — de sa transformation en printed matter, en "matière imprimée", et d’intégrer dans la conception de son travail ce nouveau statut ou cette nouvelle condition de l’œuvre d’art à l’ère de sa reproduction numérique.
W. Guyton est né en 1972. Ses expositions personnelles les plus récentes ont eu lieu à la galerie Friedrich Peltzer (hiver 2006) et au Kunstverein de Hambourg (automne 2005). Il a réalisé différentes expositions en collaboration avec Kelley Walker, la plus récente se tenant en ce moment au centre culturel de l’université d’Harvard. Il participera également en avril à une exposition de groupe à la Kunsthalle de Zürich.
L’exposition de la Salle de bains est la première exposition monographique consacrée à l’artiste en France. Un catalogue édité par l’association devrait (information encore sous réserve) prolonger l’exposition à l’automne.
Pour la Salle de bains, W. Guyton a réalisé une nouvelle série de "dessins" (précisément, des "Printer Drawings") répartis dans trois ensembles de cadres transparents. L’artiste appelle ainsi ses impressions numériques de motifs abstraits, de flammes ou de lettres sur des pages de livres. Une sculpture, elle-même tirée de l’une de ses peintures imprimées, complète l’exposition.
L’univers agencé par W. Guyton peut évoquer celui du LA County Museum en flammes peint par Ruscha. Imaginez simplement que vous êtes à l’intérieur du tableau, et que les flammes viennent lécher les précieuses compositions abstraites ou les photographies de la collection du-dit musée… Mais le musée de W. Guyton est à vrai dire un peu différent : c’est le musée sans murs, imaginaire, de Malraux. Le musée réunissant l’ensemble des images reproduites ou reproductibles.
Un monde d’images imprimées sur lesquelles Guyton superpose ses propres compositions numériques. Les "printer drawings" sont en fait des images réalisées à partir d’illustrations de livres d’art ou d’architecture. Les pages illustrées sont arrachées pour être présentées isolément. Par la suite, W. Guyton rehausse les planches de reproductions de motifs géométriques à l’aide d’une imprimante de bureau standard. Le procédé utilisé est délibérément "low-fi", à une époque de surenchère dans la superproduction artistique, qui accentue chaque jour un peu plus la convergence de l’art et des moyens de l’industrie de l’entertainment. Les aplats noirs ou rouges sous forme de points, de barres, de quadrilatères recouvrent parfois presque totalement l’image, formant plusieurs « couches » abstraites. Ce goût pour les palimpsestes pourrait apparaître comme une concession au anything goes ambiant — à cette idée d’une équivalence généralisée des formes historiques. Il n’en est rien ; il s’agit bien plutôt, pour W. Guyton d’une manière personnelle, de se confronter à cette situation culturelle commune qui est celle du basculement de l’abstraction en imagerie — de sa transformation en printed matter, en "matière imprimée", et d’intégrer dans la conception de son travail ce nouveau statut ou cette nouvelle condition de l’œuvre d’art à l’ère de sa reproduction numérique.
L’exposition de la Salle de bains est la première exposition monographique consacrée à l’artiste en France. Un catalogue édité par l’association devrait (information encore sous réserve) prolonger l’exposition à l’automne.
Pour la Salle de bains, W. Guyton a réalisé une nouvelle série de "dessins" (précisément, des "Printer Drawings") répartis dans trois ensembles de cadres transparents. L’artiste appelle ainsi ses impressions numériques de motifs abstraits, de flammes ou de lettres sur des pages de livres. Une sculpture, elle-même tirée de l’une de ses peintures imprimées, complète l’exposition.
L’univers agencé par W. Guyton peut évoquer celui du LA County Museum en flammes peint par Ruscha. Imaginez simplement que vous êtes à l’intérieur du tableau, et que les flammes viennent lécher les précieuses compositions abstraites ou les photographies de la collection du-dit musée… Mais le musée de W. Guyton est à vrai dire un peu différent : c’est le musée sans murs, imaginaire, de Malraux. Le musée réunissant l’ensemble des images reproduites ou reproductibles.
Un monde d’images imprimées sur lesquelles Guyton superpose ses propres compositions numériques. Les "printer drawings" sont en fait des images réalisées à partir d’illustrations de livres d’art ou d’architecture. Les pages illustrées sont arrachées pour être présentées isolément. Par la suite, W. Guyton rehausse les planches de reproductions de motifs géométriques à l’aide d’une imprimante de bureau standard. Le procédé utilisé est délibérément "low-fi", à une époque de surenchère dans la superproduction artistique, qui accentue chaque jour un peu plus la convergence de l’art et des moyens de l’industrie de l’entertainment. Les aplats noirs ou rouges sous forme de points, de barres, de quadrilatères recouvrent parfois presque totalement l’image, formant plusieurs « couches » abstraites. Ce goût pour les palimpsestes pourrait apparaître comme une concession au anything goes ambiant — à cette idée d’une équivalence généralisée des formes historiques. Il n’en est rien ; il s’agit bien plutôt, pour W. Guyton d’une manière personnelle, de se confronter à cette situation culturelle commune qui est celle du basculement de l’abstraction en imagerie — de sa transformation en printed matter, en "matière imprimée", et d’intégrer dans la conception de son travail ce nouveau statut ou cette nouvelle condition de l’œuvre d’art à l’ère de sa reproduction numérique.

Wade Guyton, 2006
carton d'invitation
Wade Guyton, né en 1972 (USA).
Vit et travaille à New York.
Vit et travaille à New York.
Wade Guyton, né en 1972 (USA).
Vit et travaille à New York.
Vit et travaille à New York.
La Salle de bains reçoit le soutien du Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes,
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.