1 rue Louis Vitet — Lyon

Mercredi-Samedi, 15h-19h

    09/2010 CLUI État d’urgence
    État d’urgence - CLUI
    État d’urgence - CLUI
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    État d’urgence

    Du 13 septembre au 6 novembre 2010From 13 September to 6 November 2010
    ÉTAT D'URGENCE
    Les centres de formation et de simulation grandeur nature aux USA
    Une exposition du Center for Land Use Interpretation à La Salle de Bains

     La présente exposition s'inscrit dans cadre du festival "Lyon Septembre de la Photographie" et propose donc, à travers le thème "US today after", une réflexion sur les liens entre photographie documentaire et art contemporain.

    The Center for Land Use Interpretation (Centre d'Interprétation de l'Utilisation du Territoire) est une organisation à but non-lucratif fondée à Los Angeles en 1994. Son but est de documenter et de diffuser des informations sur la distribution, l’utilisation et la perception du territoire américain. L'ensemble des activités (campagnes photographiques, expositions, publications, résidences d'artistes) est entièrement documenté et mis en ligne sur le site Internet du CLUI. Cette base de données est l'objet central de l'entreprise qui combine supports multimédia et approches pluridisciplinaires. Un ordinateur est ici mis à disposition pour que le visiteur, lors de sa visite, puisse accéder au site du CLUI.

    L'exposition "Etat d'urgence" aborde le thème de la sécurité en général, via les sites d'entraînement et de simulation pour civils, policiers et militaires aux Etats-Unis. L'ensemble des 130 photographies offre un aperçu de ces lieux et paysages dont l'anticipation de la catastrophe est le maître mot implicite, mais dans laquelle ne figure aucune présence humaine.

    Matthew Coolidge, fondateur et actuel directeur du CLUI, est photographe et commissaire des expositions du CLUI. Il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages dont certains sont en consultation pendant la durée de l'exposition à la Salle de bains.

    Ce projet d'archive colossale que constitue le CLUI est alimenté en permanence par des contributions et collaborations avec de nombreux photographes volontaires (professionnels, amateurs, artistes).

    Comme l'explique Matthew Coolidge dans l'introduction du catalogue Overlook. Exploring the Internal Fringes of America with the CLUI, l'idée principale n'est pas tant de transmettre un savoir ou du contenu qui gagnerait à être compris et mémorisé par le public: "Ce qui importe c'est qu'après être tombé sur n'importe lequel de nos programmes, vous repartiez avec une conscience plus élargie du monde physique qui nous entoure." [1]

    La base de données en ligne (www.clui.org) et les publications sont là pour pérenniser toutes les informations visuelles et textuelles produites et collectées par le CLUI. La mission première est donc d'éduquer notre regard, d'apprendre ou de ré-apprendre à regarder ce qui nous entoure, ce que nous construisons, les lieux et les paysages dans lesquels nous évoluons.

    Cette volonté de rendre curieux et d'aiguiser le regard fait écho à la démarche de nombreux artistes: photographes, peintres, sculpteurs, vidéastes, artistes dont la pratique s'apparente à celle d'anthropologie ou à celle d'une recherche documentaire de non spécialiste.

    Le CLUI décline à divers niveaux de son organisation cette fonction essentielle de la photographie, qui captant le réel, recadre, oriente et renouvelle notre regard sur tel ou tel objet. L'organisation archivistique du CLUI nivelle les contenus, apportant une attention égale et objective à tout type de marqueurs culturels ou traces matérielles laissées par la civilisation américaine sur le territoire.

    Le panel des recherches du CLUI est large et en perpétuelle extension : il va de l'architecture vernaculaire à des sites de développement de technologies industrielles ou d'entraînement de l'armée et de la police, en passant par les grands paysages naturels qu'ils aient ou non été modifiés par la main de l'homme. Le CLUI documente donc des aires où l'intervention humaine, le culturel autant que le naturel semblent se rejoindre.

    Chaque projet public développé par le CLUI (expositions, publications, visites guidées en bus, voyages divers) est précisément focalisé sur une région ou sur une thématique, ou combine parfois ces deux critères.

    La démarche globale est de "conceptualiser" [2] ce qui nous entoure. Ralph Rugoff précise bien que le CLUI n'affiche pas de parti pris, mais qu'aucun "document", y compris la photographie bien que "documentaire", ne peut échapper en termes de réception à l'ambiguïté ou aux doutes concernant une quelconque instrumentalisation: "Contrairement à ces homologues, le CLUI demeure jusqu'ici bizarrement sans ancrage avec une quelconque plateforme électorale reconnaissable. Son programme – d'après ce que je peux discerner – ne révèle aucun ordre du jour qui serait ouvertement ou même implicitement politique ou social. Ses expositions et publications sont libres de tout point de vue éditorial, et ce de façon désarmante et parfois presque déroutante.

    De la même manière, elles sont autant détachées de toutes positions politiques environnementales que de celles de l'industrie militaire ou commerciale. (…) Ce n'est pas seulement le plus cynique d'entre nous qui pourrait considérer la neutralité ostensible et le manque flagrant de parti pris du CLUI comme étant légèrement suspect ou provocateur. Son refus du jugement va à l'encontre de tous les principes de nos attentes, particulièrement lorsque ce sont des sujets controversés qui sont abordés… " [3]

    L'idée est de proposer des alternatives pour appréhender notre environnement. Ce principe réflexif s'applique aux endroits que nous traversons quotidiennement, aux paysages naturels insolites aussi bien qu'aux sites industriels, militaires, privés qu'ils soient peu connus, inconnus ou habituellement inaccessibles au public.

    Les aspects qui ont motivé l'invitation du CLUI dans un espace d'exposition dédié à l'art contemporain comme La Salle de bains sont le nivellement de l'information (lié au rassemblement d'images hétérogènes qui forment un tout) et la réflexion que le CLUI développe de façon intrinsèque sur le statut de l'image et de l'auteur. C'est en effet un des éléments structurant l'organisation même du CLUI: les photographes et divers volontaires mutualisent systématiquement leurs contributions pour alimenter une archive dont les sources sont collectives, anonymes et libres de droit. Cette archive appartient au domaine public et en cela elle est une entreprise généreuse parfaitement cohérente dans la forme et le fond.

    En 2008, le CLUI avait été invité par le photographe Wofgang Tillmans à réaliser une exposition à Londres à la galerie Between Bridges (qui est un espace d'exposition dirigé par l'artiste et situé au rez-de-chaussée de son studio). Cette rencontre ponctuelle du CLUI avec Wolfgang Tillmans, artiste qui a incontestablement renouvelé l'utilisation du médium photographique depuis les années 90, révèle des similitudes entre le travail de documentation photographique du CLUI et le processus créatif d'un tel artiste dont le travail est autant reconnu comme jalon essentiel de la photographie plasticienne que de la photographie documentaire. Les deux approches, celle du CLUI et celle de Tillmans ont surtout en commun de résulter d'un tri invisible c'est-à-dire d'un classement des images qui se fait en amont. Dans les deux cas, il s'agit d'une organisation quasi-quotidienne d'une archive in progress, qui consiste à organiser les clichés selon des catégories précises avant que cette sélection d'images ne tombe définitivement dans le domaine public.

    Quelques années auparavant, en 2002, le projet After the Goldrush de l'artiste britannique Jeremy Deller que le CLUI avait interféré avec le domaine de l'art contemporain.

    L'œuvre After the Goldrush (Après la ruée vers l'or) se déploie sur divers supports dont un livre édité avec Matthew Coolidge (fondateur et directeur du CLUI) qui compile des photographies, cartes et textes abordant l'histoire de la Californie via l'histoire de l'extraction du minerai. À cette occasion, l'artiste a acquis une parcelle de désert dont il a confié la documentation au CLUI. Deller a également commandé à un musicien folk qui a composé des chansons spécialement pour ce territoire. Ces morceaux ont été enregistrés in situ et ont été diffusés sur un CD accompagnant le livre.

    Le CLUI collabore donc régulièrement avec des artistes. Il inspire autant qu'il se fait écho de la démarche de nombreux artistes contemporains. La contribution d'artistes photographes et les résidences d'artistes qui ne sont pas forcément photographes et qui oeuvrent dans diverses disciplines, témoignent d'un large potentiel réflexif et créatif, mais aussi d'une grande souplesse.

    Le concept même de cette institution est en constante redéfinition. Il mêle l'anthropologie, la sociologie, l'histoire, les sciences et l'art. Mais c'est surtout la vivacité des échanges entre les personnes, en somme l'aventure humaine qui forge l'identité d'un tel projet.

    Caroline Soyez-Petithomme.


    Feuille de salle :
    Etat d’urgence : Architecture de premiers secours et d’entraînement policier.

    Une nouvelle architecture commence à se dégager d’un paysage en expansion, celui de la préparation. Des simulations réduites de notre environnement urbain actuel se développent au sein de nos communautés, dans lesquelles les secouristes s’exercent, à une plus ou moins grande échelle, à l’art de gérer la catastrophe.

    Le scénario de base de l’entraînement d’urgence comprend de faux déversements de produits dangereux, des accidents de train, des écroulements d’immeubles, des incendies et des sites jonchés de débris. La police combat la délinquance civile, les vols, les prises en otage, le pillage, les émeutes et les tireurs embusqués dans des Main Streets à échelle réduite : les villages de mise en situation par simulation, sites d’entraînement tactique ou Hogan’s Alleys, où armes réelles et petites cartouches de simunition pleines de colorant viennent compléter le réalisme de la mise en scène. Qu’ils soient conçus pour la police ou les pompiers, ces sites d’entraînement sont des versions stylisées de lieux ordinaires, auxquels sont appliquées quotidiennement les horreurs extraordinaires d’un avenir anticipé.

    Dans des situations catastrophiques, des accidents de voiture aux émeutes, des tremblements de terre aux attaques terroristes, lorsque l’ordre est rompu, les mondes de la police, des pompiers et de l’armée viennent à notre secours et fusionnent, devenant ainsi l’ordre régnant : l’Etat d’urgence.


    Centre d’entraînement Edward M. Davis – Département de Police de Los Angeles

    Le Centre des Opérations des Véhicules d’Urgence et d’Entraînement de Tactique et d’Armement, situé près de l’autoroute 405 à Granada Hills, sont ouverts depuis 1998. Il est le plus récent et le plus élaboré des trois complexes d’entraînement de la police de Los Angeles – LAPD - (les autres sont l’Academy et le Centre d’entraînement des recrues de Westchester). Une majeure partie du terrain est occupée par les 4,4 miles de piste d’entraînement motorisé du Programme d’Opération des Véhicules d’Urgence de la LAPD (Emergency Vehicle Operations Course – EVOC), qui servent à enseigner les techniques de conduite. Etant l’un des deux seuls grands EVOC de Californie du Sud, le complexe Ed Davis possède deux pistes de dérapage, un simulateur d’évitement de collision, une grille du centre ville, ainsi qu’une piste à grande vitesse dotée d’impasses, de virages en épingle et de variations d’élévation.

    Les 137000 pieds carrés du bâtiment principal comportent des simulateurs de conduite, des bureaux, des salles de classe, des stands de tir et un garage d’entretien pour les véhicules de l’EVOC.

    Entre le bâtiment principal et l’EVOC se trouve le village d’entraînement tactique civil le plus postmoderne de Californie du Sud. Egalement nommé Village de Situation-Simulation, il comporte une station-service, une banque, un bar, une épicerie, un hôtel, des maisons et un café. Les officiers se servent du village pour l’entraînement avancé et la production de vidéos d’entraînement. Les recrues utilisent des simunitions et sont entièrement protégés par des visières et des gilets.


    Centre d’Entraînement Del Valle – Corps des sapeurs-pompiers du Comté de Los Angeles

    Les sapeurs-pompiers du Comté de Los Angeles ont trois sites d’entraînement : le quartier général et le centre de commandement de l’Eastern Avenue, connu sous le nom de « Colline » (« the Hill », également le poste de commandement du chef de la police) ; une centre d’entraînement de l’East County à Pomona, où l’on procède au recrutement ; un site d’entraînement du North County à Lancaster, équipé de la seule tour d’incendie en activité du comté ; un site d’enseignement à La Quinta ; et le Centre d’Entraînement Del Valle, près de Castaic, le site de reconstitutions le plus grand et le plus diversifié de la région de Los Angeles.

    Del Valle se situe sur une colline et s’étend sur les 160 acres de terrain que le comté acheta à Unocal en 1984. La préoccupation majeure de Del Valle est l’entraînement aux techniques de secours. On y trouve des décors industriels (dont une portion de raffinerie de pétrole), des reconstitutions d’accidents de voiture (dont des collisions de bus à carburant propane) et un décor d’immeuble effondré, des simulations de découpes de dalles en béton, d’étaiements, des exercices de secours en espaces confinés, ainsi que d’autres équipements de secours. Il ya aussi une zone d’entraînement dédiée aux produits dangereux avec wagons et entrepôts, complétée d’une zone d’entraînement aux extincteurs.


    Centre d’Entraînement Régional – Corps des sapeurs-pompiers du comté de Ventura

    Le centre d’entraînement principal des sapeurs-pompiers du comté de Ventura se trouve à l’Aéroport Camarillo, une base aéronautique de défense côtière datant de la Guerre Froide. Le site comporte plusieurs importantes structures d’entraînement aux secours, de lutte contre l’incendie et de gestion des produits dangereux. Ces établissements sont équipés de plusieurs entraînements à l’escalade et au rappel, dont une tour de cinq étages (pour le sauvetage en milieu urbain) ; un réseau complexe de tunnels pour le sauvetage en espaces confinés ; deux structures de toits factices (zone de forçage de cadenas, détail de toiture, fausses portes) ; et la  reconstitution d’un système de transmission électrique.

    La zone d’entraînement aux produits dangereux est particulièrement perfectionnée. Elle est utilisée par les corps de pompiers et les organismes policiers du comté de Ventura ou de l’extérieur. On y trouve plusieurs reconstitutions : des collisions de voitures et de camions-citernes avec déversement de produits chimiques, une fuite de parc de stockage industriel et un laboratoire de métamphétamine factice, construit à l’intérieur d’un container et situé dans une orangeraie miniature.


    Complexe d’Entraînement de Tactique et Survie – Département de Police du Comté de Los Angeles

    Le Département de Police du Comté de Los Angeles est le plus grand du monde, avec près de 14000 employés (8500 assermentés, 5800 civils). L’une des sections principales du Département de Police se trouve à City Terrace, une ancienne décharge à l’Est du centre de Los Angeles, convertie plus tard en complexe régional. En plus des stands de tir, des sites de lutte contre l’incendie, des centres correctionnels et des centres de commandes d’urgence, le comté dirige son unique village de simulation en activité, qu’on appelle encore « Village Laser », bien que les armes d’entraînement au laser aient été remplacées par de la simunition il y a quelques années.

    Le village est composé d’une structure de type centre commercial, avec étage et terrasse, ainsi qu’une maison attenante et un garage. Le bâtiment principal a été construit à cet effet dans les années 80 et repose, sans aucune fondation, sur le bitume. Bien qu’encore utilisé, il a été récemment condamné pour structure douteuse par l’inspection du bâtiment. On y trouve les reconstitutions d’un bar, d’un marchand de vins, d’une compagnie d’assurances, d’une banque, d’un hôtel, d’un distributeur automatique et d’une clinique gynécologique. Le bâtiment de la Weapons Team Engagement Trainer, situé près du corps principal, sert aussi aux entraînements immersifs.


    Institut Californien d’Entraînement Spécialisé – Etat de Californie, Bureau des Services d’Urgence

    L’Institut Californien d’Entraînement Spécialisé (California Specialized Training Institute – CSTI) est un centre d’entraînement dirigé par l’Etat et consacré au contrôle ferroviaire, à la gestion d’urgences et à d’autres premières interventions dans les procédures et tactiques d’urgence ; ceci inclut la prise en charge des tremblements de terre, du terrorisme et des fuites de produits dangereux. L’institut se trouve sur le site du Camp San Luis Obispo, une grande base d’entraînement de la garde nationale sur la côte centrale californienne. Le CSTI est pourvu de plusieurs zones d’entraînement aux fonctions diverses, dont le seul « centre de simulation d’opérations d’urgence » de l’Etat, où l’on met en scène des scénarios catastrophes à Santa Luisa Del Mar, une ville de catastrophes factices construite sur le modèle de Santa Barbara, avec un port en plus.

    Une partie de Santa Luisa Del Mar a été conçue en trois dimensions pour les reconstitutions policières à usage de simunitions, à partir de bâtiments provenant d’autres endroits de la base. On trouve aussi au CSTI un grand terrain d’entraînement au déversement de produits chimiques, avec des wagons venus de véritables sites de déraillement, des citernes pressurisées, une fuite de camion-citerne et de bâtiment industriel. Le Programme de Justice Pénale du CSTI a doté l’un des champs de tir de décors structurels utilisés avec des munitions réelles. Le Département de Patrouille des Stupéfiants et Produits Toxiques a créé ce qui constitue sans doute le laboratoire de drogues factice le plus élaboré de l’Etat. Egalement nommé « labo du clan » ou « labo d’amphet », il a été décoré par des prisonniers venus de l’établissement pénitentiaire de l’autre côté de l’autoroute.


    Centre d’Opération des Véhicules d’Urgence – Département de Police du Comté de San Bernardino

    Lorsqu’il fut ouvert en 1991, avec ses 78 acres de terrain, l’EVOC du Comté de San Bernardino était l’un des complexes du genre les plus perfectionnés du pays. Le seul EVOC de Californie s’en rapprochant en taille et en diversité est l’EVOC de la Police des Autoroutes, avec son site d’entraînement de 43 acres près de Sacramento. Contrairement à la Police des Autoroutes et à l’EVOC du Centre Ed Davis de la LAPD, l’EVOC du Comté de San Bernardino n’est pas une section d’un plus grand site mais un véritable complexe à usage unique. Il se trouve sur une plaine poussiéreuse, près d’une aire de lavage et de récréation pour véhicules tout-terrain, au Sud de Glen Helen. Les départements de police du pays tout entier envoient leurs recrues s’y former.

    Cet EVOC est équipé d’une piste d’accélération d’un mile, d’une grande piste de dérapage en béton poli qui, lorsqu’on l’arrose, devient aussi glissante que du verglas. Un grand terrain goudronné au milieu de la piste sert essentiellement de course d’obstacle pour motos. On y trouve aussi un réseau de voies résidentielles à nombreuses intersections, quelques courses d’obstacles pour 4x4, et une simulation de passage à niveau. Une tour d’observation au sommet du bâtiment administratif et scolaire surplombe le tout. L’EVOC possède un escadron de plusieurs dizaines de voitures, dont certaines ont été spécialement modifiées afin de s’entraîner à la manœuvre PIT, une tactique policière poussant les véhicules au dérapage.


    Centre d’Entraînement Tactique – Département de Police du Comté d’Orange

    Le Centre d’Entraînement Tactique, dans la ville d’Orange, est l’un des villages d’entraînements policiers immersifs les plus réalistes de l’Etat. Il forme des milliers d’officiers, d’agents et d’employés d’agences de sécurité de l’Ouest des Etats-Unis. Tout comme le village tactique du Département de Police de Los Angeles à City Terrace, le Centre d’Entraînement Tactique du Comté d’Orange fut construit comme un « Village Laser » dans les années 80, époque où les armes d’entraînement émettaient un rayon laser, dont l’impact approximatif était détecté électroniquement par les vestes des « victimes ». Aujourd’hui, on utilise de petites simunitions remplies de colorant.

    Le village compte huit bâtiments : trois résidences, une épicerie, une banque, un bar, un fast-food et une station-service. Bien que les bâtiments soient moins étendus que leurs équivalents réels, l’utilisation de véritables panneaux et accessoires commerciaux accroît leur réalisme. Dans les mises en scène de fouilles de bâtiments, de survie à l’embuscade, d’entraînement d’alerte à la bombe, de vols de banques, de prise en otage ou de d’échanges de tirs embusqués, de véritables acteurs tiennent les rôles des employés et des clients. En fait, les cinq commerces factices sont sponsorisés par les compagnies elles-mêmes, qui en assurent l’entretien grâce à des donations faites aux fondations policières.


    Centre d’Entraînement des Sapeurs-pompiers de North Net – Anaheim, Garden Grove, Instances d’Entraînement d’Orange

    North Net est l’exemple « typique » du complexe d’entraînement à la lutte contre l’incendie urbaine. Il est dirigé par un consortium de villes du Nord du Comté d’Orange et utilisé à la fois par les sapeurs-pompiers de Californie du Sud et ceux d’autres états. Bien que peu étendu, North Net, construit en 1978, est le centre d’entraînement à l’incendie le plus complet du Comté d’Orange. Il y a deux ans, les Instances d’Entraînement d’Orange ont entrepris à Irvine la construction sur 16 acres d’un Centre Régional de lutte et d’entraînement contre l’incendie.

    La principale caractéristique de North Net est une tour d’entraînement en béton de cinq étages, inflammable au propane, également utilisée pour le sauvetage à l’échelle ou à la corde.

    Au pied de la tour, les accessoires de base de l’entraînement incendie : enfoncement de porte, ventilation de toiture et bois pour l’entraînement à l’étaiement. Au sud de la tour se trouve un espace consacré à la découpe de béton et au levage d’objets lourds, ainsi que des tunnels et tuyaux pour l’entraînement aux secours en espaces confinés. Des carcasses de voitures sont régulièrement livrées pour être utilisées dans les exercices d’extinction du feu et d’extraction de victimes.


    Centre d’Entraînement Commémoratif Frank Hotchkin – Corps des Sapeurs-Pompiers de Los Angeles

    Le centre d’entraînement principal des sapeurs-pompiers professionnels (et non pour les nouvelles recrues) de Los Angeles est un grand bâtiment art déco près du Stade Dodger. Il hébergea autrefois le Centre des Réservistes de la Marine. L’armée quitta le bâtiment en 1995 et le légua aux sapeurs-pompiers. Il porte le nom d’un pompier qui y mourut en 1980 dans l’exercice de ses fonctions, en traversant un toit fragilisé par le feu.

    Parmi les accessoires des zones extérieures au bâtiment se trouve la toiture d’entraînement sans doute la plus grande de Californie du Sud. Il s’agit d’une charpente d’immeuble, avec une grande zone de toiture plate et une de toiture en pente. Non loin de là se trouve un abri de sauvetage fait de deux containers empilés, une zone d’entraînement en espace confiné et des carcasses de voitures pour les exercices d’extraction des victimes. Les pompiers s’entraînent à l’étaiement et à la découpe de plafonds et de sols, souvent pratiquée dans le cas d’incendies structurels, pour ventiler gaz et fumées et éviter d’éventuels effondrements. On trouve aussi sur le site une tour de forage de cinq étages, récemment commandée à une compagnie qui les préfabrique puis les assemble sur place. Cette tour de forage a une capacité de « serre chaude », c’est à dire qu’une partie peut s’incendier au propane afin de créer des conditions d’entraînement plus réalistes.


    Académie de Police – Département de Police de Los Angeles

    Le site de l’Académie de Police d’Elysian Park est un lieu historique pour la LAPD dans les domaines de l’apprentissage théorique et de l’entraînement au tir. Il fut fondé à la fin des années 20, d’abord en tant que stand de tir privé pour les officiers, puis devenant le campus d’entraînement principal de la LAPD pendant plus de cinquante ans. Bien qu’occupés depuis longtemps par les employés de la LAPD, les terrains et bâtiments appartiennent encore au Revolver and Athletic Club de Los Angeles. Il y a quelques années de cela, la plupart des recrues furent déplacées dans le nouveau Centre d’Entraînement des Recrues d’Ahmanson, à Westchester. Désormais, l’Académie reste un établissement d’éducation policière, d’entraînement des officiers et de remise des diplômes.

    Dans l’enceinte de l’Académie se trouvent une piscine, un café, un club privé, une rocaille, un gymnase, un stade d’athlétisme, des salles de classe, trois stands de tir, deux salles d’exercice de simulation électronique et deux zones d’entraînement tactique d’extérieur. Le village de simulation de situation « SIT SIM » se trouve à flanc de coteau près de la rocaille. Il fut construit en 1975, avec l’aide de bénévoles des studios Universal. Il est composé d’une série de façades percées de portes individuelles. Les pièces sont reliées par des portes, permettant ainsi de mettre en scène une recherche en continu d’un bout à l’autre de la structure. Il y a peu d’accessoires à l’intérieur et le bâtiment est construit de façon assez simple. Seules les simunitions sont utilisées dans ce complexe.

    L’autre site d’entraînement tactique, situé entre deux champs de tir, est le Practical Combat Range du Centre d’Entraînement Tactique. Cette petite structure de type « Hogan’s Alley » (du nom de la ville d’entraînement du FBI en Virginie) compte un certain nombre d’allées et de couloirs se terminant par des cibles fixes et mobiles. Il s’agit là d’un stand de tirs réels, équipé d’un grand écran à balles en pneus lacérés doublé d’une couche de caoutchouc peint. Il fut amélioré et modifié suite à la fusillade tristement célèbre de North Hollywood en 1999, au cours de laquelle l’impressionnante puissance de tir des cambrioleurs de banque avait inquiété la police. On y trouve aussi des accessoires tels que des véhicules-cibles, des façades et des obstructions.
    Emergency State: First Responder and Law Enforcement Training Architecture

    Another architecture is rising in the expanding landscape of preparedness. Condensed simulacrum of our existing urban environments are forming within our communities, where the first responders to emergencies, on a small or large scale, practice their craft of dealing with disaster.

    The scenario grounds of emergency training include mock hazardous material spills, train wrecks, building collapse, fires, and debris strewn landscapes. The police contend with civil decay, robberies, hostage situations, looting, riots, and snipers in mini Main Street environments called situation simulation villages , tactical training sites, or Hogan's Alleys, where live weapons or small dye-filled simunition rounds complete the realism of the scenario. Whether they are made for police or fire departments, these training sites are stylized versions of ordinary places, with the extraordinary horrors of the anticipated future applied to them on a routine basis.

    In disaster situations, from car accidents to riots to earthquakes to terrorist attacks, when order breaks down, the worlds of police, fire departments, and the military, coming to our defense, merge to become the reigning order – the emergency state.


    Edward M. Davis Training Center -Los Angeles Police Department

    The Ed Davis Emergency Vehicle Operations Center & Tactics/Firearms Training Center, located next to the 405 Freeway in Granada Hills, opened in 1998, and is the newest and most elaborate of the three LAPD training facilities (the others are the Academy and the recruit training center in Westchester). Much of the grounds are occupied by the 4.4 miles of vehicle training track of the LAPDs Emergency Vehicle Operations Course (EVOC), used to teach driving techniques. One of only two large EVOCs in Southern California, the Ed Davis facility has two skid pans, a collision avoidance simulator, an inner city street grid, and a high speed track with blind driveways, sharp turns, and elevation changes.

    The 137,000 square foot main building has electronic driving simulators, offices, classrooms, firing ranges, and a maintenance garage for EVOC vehicles.

    Located between the main building and the EVOC is the most postmodern civilian tactical training village in Southern California. The Situation-Simulator Village, as it is also called, has a gas station, bank, bar, convenience store, hotel, house, and coffee shop. The village is used by officers for advanced training, and for the production of training videos. Trainees use simunition and are fully protected with face shields and vests.


    Del Valle Training Center - Los Angeles County Fire Department

    The Fire Department of Los Angeles County has five training sites: the department headquarters and command center on Eastern Avenue, known as “the Hill” (an area that is also the Sheriff's command center); an east County training center in Pomona, used for recruit training; a north County training site in Lancaster, with the county's only active live fire tower; a classroom site in La Quinta; and the Del Valle Training Center, near Castaic, the largest and most diversified fire training prop site in the LA region.

    Del Valle is located on a hill top and uses 160 acres of land that the county bought from Unocal in 1984. Much of the focus of Del Valle is technical rescue training. There are industrial props (including a portion of an oil refinery), vehicle accident props (including propane-powered bus collisions and a collapsed building prop, concrete slab cutting props, shoring training props, confined space rescue props, and other urban search and rescue facilities. There is also a hazmat training area with railcars and a chemical storage building, and a fire extinguisher training area.


    Regional Training Center - Ventura County Fire Department

    The Ventura County Fire Department's main training center is located at Camarillo Airport, a Cold War era coastal defense Air Force Base. The site has several significant structures for rescue training, fire-fighting training, and hazardous material response training. These facilities include several climbing and rappelling props, including a five story tower (for urban search and rescue); an elaborate confined space rescue tunnel network; two simulated roof structures (padlock breaking area, roof detail, door props); and an electrical transmission system prop.

    The hazardous material training area is especially advanced, and is used for training by fire departments and law enforcement agencies from within and from outside Ventura County. There are several hazardous tanker and rail car accident and spill props; an industrial tank farm leak prop area; and a simulated methamphetamine lab, built inside a shipping container, and situated in a miniature orange grove.


    Tactics and Survival Training Facility - Los Angeles County Sheriff Department

    The Los Angeles County Sheriff Department is the largest Sheriff's department in the world, with over 14,000 employees (8,500 sworn, 5,800 civilian). One of the major locations for the Sheriff's Department is at City Terrace, a former garbage mound east of downtown Los Angeles, later developed into a county complex. In addition to shooting ranges, fire training facilities, correctional facilities, and emergency command centers, the County operates their only active training simulation village, which is still referred to as “Laser Village,” though the laser-based training weapons were replaced with simunition-firing weapons several years ago.

    The village consists of a shopping plaza-type structure, with a second floor and balcony, and an adjacent home and garage. The main building was constructed in the 1980's for this purpose, and rests on the asphalt without any foundation. Though it is still in use, it was recently officially condemned by county building inspectors for being structurally unsound. The building has a simulated bar, house, liquor store, escrow company office, check cashing store, hotel, drive up ATM, and women's medical clinic. The Weapons Team Engagement Trainer building, located next to the main building, is also used for scenario training.


    California Specialized Training Institute - State of California, Office of Emergency Services

    The California Specialized Training Institute (CSTI) is a state operated training center that exists to train law enforcement, emergency management, and other first responders in emergency procedures and tactics, including responses to earthquakes, terrorism, and hazmat spills. It is located on the grounds of Camp San Luis Obispo, a large national guard training base in the mid coast of California. CSTI has several training areas with different functions, and has the only “mock emergency operations center” in the state, where disaster scenarios are played out in a town called Santa Luisa Del Mar, a fictional disaster town modeled after Santa Barbara, but with the addition of a harbor.

    A portion of Santa Luisa Del Mar has been assembled in three dimensions for police scenario training using simunitions, out of buildings relocated from other parts of the base. Other training areas at CSTI include a large and scattered hazmat training yard, with prop rail cars brought in from actual derailment sites, gas tank props, leaking tanker car prop, and industrial leak house. The Criminal Justice Program at CSTI has developed one of the open shooting ranges on base with some structural props, used for live fire weapons training. The Department of Toxics and Substance Patrol has created what is probably the most elaborate mock clandestine drug lab in the state. Also referred to as a “clan lab” or “meth lab,” prisoners from the state penitentiary across the highway were brought in to decorate it.


    Emergency Vehicle Operations Center - San Bernardino County Sheriff Department

    When the 78-acre San Bernardino County EVOC opened in 1991, it was one of the most advanced facilities of its type in the nation. In California, the only EVOC approaching it in size and diversity is the 43-acre California Highway Patrol EVOC at their training site outside Sacramento. Unlike the CHP and the EVOC at the LAPD’s new Ed Davis Center, the San Bernardino County EVOC is a single purpose facility, not part of a larger training site. It sits in a dusty plain, next to a wash and an off-highway vehicle recreation area, south of Glen Helen. Police departments from all over the country send their training officers here for instruction.

    This EVOC has a mile long high speed track, a large skid pan made of polished concrete that, when watered, becomes as slick as ice. A large asphalt lot in the middle of the track is primarily used as a motorcycle obstacle course. It also has a residential street grid with numerous intersections, a few 4-wheel drive obstacle courses, and a simulated rail crossing. Overseeing it all is an observation tower atop the administration and classroom building. The EVOC has a fleet of several dozen cars, including some that have been especially modified to practice the PIT maneuver, a police tactic for nudging cars into a skid.


    Tactical Training Center - Orange County Sheriff’s Department

    The Tactical Training Center, in the City of Orange, is one of the most realistic simulated police training villages in the state, and trains thousands of officers, agents, and private security company employees from the western United States. Like the Los Angeles County Sheriff’s tactical village at City Terrace, Orange County’s Tactical Training Center was built as a “laser village” in the 1980’s, when practice weapons emitted a laser light, and “victims” wore vests that electronically detected the approximate strike of the beam. Now small dye-filled simunitions are used.

    The village has eight buildings: three residences, a convenience store, a bank, a bar, a fast food restaurant, and a service station. Though the buildings are smaller in area than their real counterparts, realism is heightened by the use of actual commercial signs and props. In scenarios involving building searches, ambush survival, bomb squad training, bank robberies, hostage situations, and sniper confrontations, live actors play roles such as store clerks and customers. The five simulated businesses are in fact sponsored by the companies themselves, which support their maintenance through donations to police community foundations.


    North Net Fire Training Center - Anaheim, Garden Grove, Orange Fire Training Authority

    North Net is an example of a “typical” city fire training facilty. It is operated by a consortium of northern Orange County cities, and is used by fire departments from Southern California, and from out of state as well. Despite being relatively small in area, North Net, built in 1978, is the most elaborate fire training center in Orange County. Two years ago, the Orange County Fire Authority started construction on a 16-acre Regional Fire Operations and Training Center in Irvine.

    The main feature of North Net is a five-story concrete training tower with propane-fueled fire capability, also used for ladder and rope rescue training. The tower is surrounded by basic fire training props such as door breach props, roof ventilation props, and wood for shore construction training. South of the tower is an area for concrete cutting and heavy object lifting and moving training, and some tunnels and tubes for confined space rescue training. Junked cars are regularly delivered to the site to be used for fire exercises and cutting for victim extraction training.


    Frank Hotchkin Memorial Training Center - Los Angeles City Fire Department

    The L.A. City Fire Department’s main training center for “In-service” training (training for fire department personnel, not new recruits) is in a grand art deco building near Dodger Stadium that once housed a Naval and Marine Corps Reserve Center. In 1995, the building was vacated by the military, and transferred to the Fire Department. It is named after a firefighter who died while fighting a fire there in 1980, by falling through a fire-weakened roof.

    Among the props in the training areas outside the building is what may be the largest rooftop training prop in Southern California. It is a structural skeleton of a building, with a large flat roof area, and a tall pitched roof area. Located nearby is a rescue house made from two stacked shipping containers, a confined space training area, and salvage vehicles used in cutting for victim extraction. Firefighters practice shoring and cutting through roofing and flooring material, something often done in fighting structural fires in order to vent gases and smoke, and to prevent potential flashovers. Also on site is a five story metal drill tower which was recently ordered from a company that premanufactures them and then assembles them on site. This drill tower has “hot house” capability, meaning that of it can ignite with propane in order to create more realistic training conditions.


    Police Academy - Los Angeles Police Department

    The Police Academy site in Elysian Park is the LAPD’s historic classroom and firearms training area. It was established in the late 1920’s as a private shooting range for officers, and evolved into the LAPD’s main training campus for over fifty years. Though it has long been staffed by LAPD employees, the grounds and the buildings are still owned by the private Los Angeles Police Revolver and Athletic Club. Several years ago most recruit training moved to the new Ahmanson Recruit Training Center in Westchester, and now the Academy is used just for continuing police education, officer training, and graduations.

    The Academy grounds have a swimming pool, café, dining club, rock garden, gymnasium, athletic field, classrooms, three firing ranges, two electronic simulation training rooms, and two outdoor tactical training areas. The situation simulation “SIT SIM” village is on a hillside near the Rock Garden. It was built in 1975, with help from Universal Studios volunteers. It consists of a series of facades with individual doors. The interior rooms are all connected by doorways, enabling a continuous search scenario to be played out from one end of the complex to the other. Props inside are minimal, and the building is fairly simply constructed. Only simunition is used in this facility.

    The other tactical training area, located between two shooting ranges, is the Practical Combat Range at the Tactical Training Center. This is a small “Hogan’s Alley” – type facility (a name which comes from the FBI’s training town in Virginia), with a number of alleys and corridors that terminate at fixed and moving targets. This is a live fire range, with a large bullet trap consisting of piles of shredded tires, faced by a painted rubber mat. It was improved and modified following the notorious 1999 North Hollywood shootout involving heavily armed and armored bank robbers that alarmed police with their firepower. Additional props include vehicle targets, facades, and obstructions.
    [1] Matthew Coolidge, Overlook, exploring the internal fringes of America with the CLUI , Metropolis Books, 2006, p 15: "What matters is that (…) after encountering any of our programming elsewhere, you come away with a widened sense of awareness of the physical world that surrounds you."

    [2] Ralph Rugoff, "Circling the Center", in Overlook, exploring the internal fringes of America with the CLUI , Metropolis Books, 2006, p 35.

    [3] Idem, p 37: "Yet unlike its counteparts, the Center has remained curiously unmoored from any recognizable policy platform. Its programs – as far as I can discern – reveal no overt or even implicit political or social agenda. (…) its exhibitions and publications are always disarmingly – at time, almost unnervingly – free of any editorial viewpoint. They are equally detached from the positions of environmental politics as from those of the military or commercial industry. (…) It is not only the most cynical among us who may regard the Center's ostensible neutrality, its flagrant nonpartisanship, as slightly suspicious as well as provocative. Its nonjudgmental attitude goes against the grain of our expectations, especially when it is applied to contentious subjects (…)".
    [1] Matthew Coolidge, Overlook, exploring the internal fringes of America with the CLUI , Metropolis Books, 2006, p 15: "What matters is that (…) after encountering any of our programming elsewhere, you come away with a widened sense of awareness of the physical world that surrounds you."

    [2] Ralph Rugoff, "Circling the Center", in Overlook, exploring the internal fringes of America with the CLUI , Metropolis Books, 2006, p 35.

    [3] Idem, p 37: "Yet unlike its counteparts, the Center has remained curiously unmoored from any recognizable policy platform. Its programs – as far as I can discern – reveal no overt or even implicit political or social agenda. (…) its exhibitions and publications are always disarmingly – at time, almost unnervingly – free of any editorial viewpoint. They are equally detached from the positions of environmental politics as from those of the military or commercial industry. (…) It is not only the most cynical among us who may regard the Center's ostensible neutrality, its flagrant nonpartisanship, as slightly suspicious as well as provocative. Its nonjudgmental attitude goes against the grain of our expectations, especially when it is applied to contentious subjects (…)".
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    État d’urgence, 2010
    carton d'invitation
    CLUI
    The Center for Land Use Interpretation (Centre d’Interprétation de l’Utilisation du Territoire) est une organisation à but non-lucratif fondée à Los Angeles en 1994. Son but est de documenter et de diffuser des informations sur la distribution, l’utilisation et la perception du territoire américain. L’ensemble des activités (campagnes photographiques, expositions, publications, résidences d’artistes) est entièrement documenté et mis en ligne sur le site Internet du CLUI. Cette base de données est l’objet central de l’entreprise qui combine supports multimédia et approches pluridisciplinaires.

    Dans le cadre de l’édition 2010 de “Lyon Septembre de la Photographie”
    Scénographie : Claire Moreux
    CLUI
    The Center for Land Use Interpretation (Centre d’Interprétation de l’Utilisation du Territoire) est une organisation à but non-lucratif fondée à Los Angeles en 1994. Son but est de documenter et de diffuser des informations sur la distribution, l’utilisation et la perception du territoire américain. L’ensemble des activités (campagnes photographiques, expositions, publications, résidences d’artistes) est entièrement documenté et mis en ligne sur le site Internet du CLUI. Cette base de données est l’objet central de l’entreprise qui combine supports multimédia et approches pluridisciplinaires.

    Dans le cadre de l’édition 2010 de “Lyon Septembre de la Photographie”
    Scénographie : Claire Moreux
    La Salle de bains reçoit le soutien du Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes,
    de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.
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    La Salle de bains

    1 rue Louis Vitet,

    69001 Lyon, France

    Ouverture

    du mercredi au samedi

    de 15h à 19h

    La Salle de Bains reçoit le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de la Ville de Lyon et du Ministère de la Culture - DRAC Auvergne-Rhône-Alpes.

    Elle est membre des réseaux AC//RA et ADELE.

    La Salle de bains est une association loi 1901 fondée par Gwenaël Morin, Lionel Mazelaygue et Olivier Vadrot en 1998 à Lyon.

    Les activités de La Salle de bains reposent sur la production d’œuvres, d’expositions, d’éditions d’artistes contemporains nationaux et internationaux de générations différentes, et d’événements liés de manière transversale à la programmation annuelle du lieu.

    La Salle de bains assure l’accès et l’accompagnement de cette programmation auprès de divers types de publics issus de son territoire d’implantation.

    Elle travaille au développement de réseaux et à la conception de projets.

    En 2008, la structure a déménagé du 56 de la rue Saint-Jean, située dans le centre historique de Lyon (5e arrondissement), au 27 de la rue Burdeau (1er arrondissement) sur les pentes de la Croix-Rousse.
    En 2016, La Salle de bains se déplace au 1 rue Louis Vitet dans le 1er arrondissement de Lyon. L’espace se propose comme un lieu de convergence et de redéploiement d’une activité élargie hors du cadre de l’exposition.


    La direction artistique a successivement été confiée aux personnes suivantes :

    • 2025 : Julie Portier
    • 2024 : Pierre-Olivier Arnaud, Nadine Droste, Julie Portier
    • 2017 – 2023 : Pierre-Olivier Arnaud et Julie Portier
    • 2016 – 2017 : Armando Andrade Tudela, Elsa Audouin, Pierre-Olivier Arnaud, Magalie Meunier, Julie Portier
    • 2013 – 2016 : Caroline Soyez-Petithomme
    • 2009 – 2013 : Caroline Soyez-Petithomme et Jill Gasparina
    • 2004 – 2008 : Olivier Vadrot et Vincent Pécoil
    • 2002 – 2003 : Lionel Mazelaygue et Olivier Vadrot
    • 1999 – 2001 : Olivier Vadrot, Gwenaël Morin, Lionel Mazelaygue

    Crédits — Mentions légales

    Crédits

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