


Photos : © La Salle de bains
Photos : © La Salle de bains
Loïc Raguénès
Du 13 mars au 18 avril 2004From 13 March to 18 April 2004
L’œuvre de Loïc Raguénès est une expression concrète et singulière de ce que peut être la peinture aujourd’hui. Elle s’inscrit dans le champ artistique plus large du questionnement sur l’image, sa nature, son histoire, sa perception. D’abord assistant de Rémy Zaugg, il réalise depuis 1999 des peintures à partir de phrases ou d’images préexistantes (slogans, citations, banques d’images, catalogues). Les images sont reproduites en sérigraphie monochromatique sur une tôle d’aluminium laquée, selon une technique qui emprunte plus à l’industrie automobile qu’à la tradition picturale. Leur agrandissement dévoile la trame qui les constitue, et donc leur production mécanique. Une manière de souligner la reproductibilité d’une image aux dépens de son unicité.
L’exposition présente une nouvelle série d’images photographiques: une patineuse, deux scènes d’un ballet de nage synchronisée, un poulpe, une vue rapprochée d’un orchestre classique. La trame de l’image est cette fois reproduite à la main, à l’aide d’un crayon de couleur sur une feuille de papier. Dans le même espace et sur le même principe un des murs sert de support à une fresque réalisée, elle aussi, à la main, mais à une échelle différente. L’image (un banc de poissons) est difficile à lire car l’espace, trop exigu, ne permet pas le recul nécessaire. L’accrochage savant (l’œil est à la fois trop près de la fresque et trop loin des dessins), le jeux sur la couleur, la nature même des images (l’eau est omniprésente), tout est fait pour que ces images basculent dans une douce abstraction.
L’exposition présente une nouvelle série d’images photographiques: une patineuse, deux scènes d’un ballet de nage synchronisée, un poulpe, une vue rapprochée d’un orchestre classique. La trame de l’image est cette fois reproduite à la main, à l’aide d’un crayon de couleur sur une feuille de papier. Dans le même espace et sur le même principe un des murs sert de support à une fresque réalisée, elle aussi, à la main, mais à une échelle différente. L’image (un banc de poissons) est difficile à lire car l’espace, trop exigu, ne permet pas le recul nécessaire. L’accrochage savant (l’œil est à la fois trop près de la fresque et trop loin des dessins), le jeux sur la couleur, la nature même des images (l’eau est omniprésente), tout est fait pour que ces images basculent dans une douce abstraction.
L’œuvre de Loïc Raguénès est une expression concrète et singulière de ce que peut être la peinture aujourd’hui. Elle s’inscrit dans le champ artistique plus large du questionnement sur l’image, sa nature, son histoire, sa perception. D’abord assistant de Rémy Zaugg, il réalise depuis 1999 des peintures à partir de phrases ou d’images préexistantes (slogans, citations, banques d’images, catalogues). Les images sont reproduites en sérigraphie monochromatique sur une tôle d’aluminium laquée, selon une technique qui emprunte plus à l’industrie automobile qu’à la tradition picturale. Leur agrandissement dévoile la trame qui les constitue, et donc leur production mécanique. Une manière de souligner la reproductibilité d’une image aux dépens de son unicité.
L’exposition présente une nouvelle série d’images photographiques: une patineuse, deux scènes d’un ballet de nage synchronisée, un poulpe, une vue rapprochée d’un orchestre classique. La trame de l’image est cette fois reproduite à la main, à l’aide d’un crayon de couleur sur une feuille de papier. Dans le même espace et sur le même principe un des murs sert de support à une fresque réalisée, elle aussi, à la main, mais à une échelle différente. L’image (un banc de poissons) est difficile à lire car l’espace, trop exigu, ne permet pas le recul nécessaire. L’accrochage savant (l’œil est à la fois trop près de la fresque et trop loin des dessins), le jeux sur la couleur, la nature même des images (l’eau est omniprésente), tout est fait pour que ces images basculent dans une douce abstraction.
L’exposition présente une nouvelle série d’images photographiques: une patineuse, deux scènes d’un ballet de nage synchronisée, un poulpe, une vue rapprochée d’un orchestre classique. La trame de l’image est cette fois reproduite à la main, à l’aide d’un crayon de couleur sur une feuille de papier. Dans le même espace et sur le même principe un des murs sert de support à une fresque réalisée, elle aussi, à la main, mais à une échelle différente. L’image (un banc de poissons) est difficile à lire car l’espace, trop exigu, ne permet pas le recul nécessaire. L’accrochage savant (l’œil est à la fois trop près de la fresque et trop loin des dessins), le jeux sur la couleur, la nature même des images (l’eau est omniprésente), tout est fait pour que ces images basculent dans une douce abstraction.