Fabienne Audéoud, Le bien… ou pas, salle 2, conférence à l'Hôtel Ibis, la Salle de bains, Lyon, le 12 janvier 2017. Photos : La Salle de bains
Fabienne Audéoud, Le bien… ou pas, room 2, lecture at the Hôtel Ibis, la Salle de bains, Lyon, January 12, 2017. Photos : La Salle de bains
Le bien - salle 2 – Le bien… ou pas.
Le 12 janvier 2017On 12 January 2017
Conférence
Hôtel Ibis
Salle Bristol
28 Cours de Verdun
FR-69002 Lyon
Le Bien est viral, comme le sont les croyances et à l’exemple du mal, il change de corps. Ainsi la transsubstantiation du Bien nous mène-t-elle à la salle 2 de l’exposition de Fabienne Audéoud, où il devient discours, sort de la gorge pour articuler les complexes que dit un titre tiède à l’endroit de l’argumentaire : Le bien… ou pas. Dans une fragrance bon marché ou une garde robe de seconde main (salle 1), il était déjà question de sémantique, où le bien pensé s’exprimait dans un signe ornemental à la forme négative – No to crucifixion.
Alors quand l’artiste déclare aimer la grammaire, on dirait que ça va faire mal.
Sa conférence s’attaque au texte qui ne dit pas ce qu’il dit. Elle y prend le langage en embuscade sur tous les terrains où il ment, quand il parle de politique, d’économie, de genre, quand il fait de la diplomatie ou de la publicité, quand il prétend communier avec la victime, ou encore, quand il parle d’art pour tous. Là aussi, il use de cette stratégie aussi générale qu’obscure de la confusion sémiotique pour prétendre, entre autre arguments de la démocratisation culturelle, poser des questions pour affirmer des réponses autoritaires.
Hôtel Ibis
Salle Bristol
28 Cours de Verdun
FR-69002 Lyon
Le Bien est viral, comme le sont les croyances et à l’exemple du mal, il change de corps. Ainsi la transsubstantiation du Bien nous mène-t-elle à la salle 2 de l’exposition de Fabienne Audéoud, où il devient discours, sort de la gorge pour articuler les complexes que dit un titre tiède à l’endroit de l’argumentaire : Le bien… ou pas. Dans une fragrance bon marché ou une garde robe de seconde main (salle 1), il était déjà question de sémantique, où le bien pensé s’exprimait dans un signe ornemental à la forme négative – No to crucifixion.
Alors quand l’artiste déclare aimer la grammaire, on dirait que ça va faire mal.
Sa conférence s’attaque au texte qui ne dit pas ce qu’il dit. Elle y prend le langage en embuscade sur tous les terrains où il ment, quand il parle de politique, d’économie, de genre, quand il fait de la diplomatie ou de la publicité, quand il prétend communier avec la victime, ou encore, quand il parle d’art pour tous. Là aussi, il use de cette stratégie aussi générale qu’obscure de la confusion sémiotique pour prétendre, entre autre arguments de la démocratisation culturelle, poser des questions pour affirmer des réponses autoritaires.
Lecture
Hôtel Ibis
Salle Bristol
28 Cours de Verdun
FR-69002 Lyon
Like beliefs, The Good is viral; like evil, it changes form. It is in this way that the transubstantiation of the Good brings us to salle 2 of Fabienne Audéoud's exhibition, where it becomes speech, moving out of the throat to articulate the complexes of a lukewarm title announced in the place of an argument: The good...or not. In a cheap fragrance or in a second-hand wardrobe (salle 1), the question of semantics was already present; one believes the good to be expressed, in negative form, in an ornamental sign that reads “No to crucifixion.”
So when the artist says that she loves grammar, it appears that it's going to hurt.
Her conference attacks texts that don't say what they claim to say. She lays an ambush for language across all terrains in which it is caught in a lie: in politics, economy, gender, when it is used in diplomacy or advertising, when it claims to commune with the victim, or when it speaks of art for the masses. Language employs the strategy, as generalized as it is obscure, of semiotic confusion, claiming, among other arguments put forward by cultural democratization, to ask questions as a means of affirming authoritative responses.
Hôtel Ibis
Salle Bristol
28 Cours de Verdun
FR-69002 Lyon
Like beliefs, The Good is viral; like evil, it changes form. It is in this way that the transubstantiation of the Good brings us to salle 2 of Fabienne Audéoud's exhibition, where it becomes speech, moving out of the throat to articulate the complexes of a lukewarm title announced in the place of an argument: The good...or not. In a cheap fragrance or in a second-hand wardrobe (salle 1), the question of semantics was already present; one believes the good to be expressed, in negative form, in an ornamental sign that reads “No to crucifixion.”
So when the artist says that she loves grammar, it appears that it's going to hurt.
Her conference attacks texts that don't say what they claim to say. She lays an ambush for language across all terrains in which it is caught in a lie: in politics, economy, gender, when it is used in diplomacy or advertising, when it claims to commune with the victim, or when it speaks of art for the masses. Language employs the strategy, as generalized as it is obscure, of semiotic confusion, claiming, among other arguments put forward by cultural democratization, to ask questions as a means of affirming authoritative responses.
Le bien - salle 2, 2017
vue d'installation
Fabienne Audéoud (née en 1968) vit et travaille à Paris.
Fabienne Audéoud (born in 1968) lives and works in Paris.
LIRE l'entretien de Fabienne Audéoud par Georgie René-Worms dans La belle revue
READ the interview of Fabienne Audéoud by Georgie René-Worms dans La belle revue
La Salle de bains reçoit le soutien du Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes,
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.