








Camila Oliveira Fairclough, Everybody's looking for something - salle 1 (love, food, money), la Salle de bains, Lyon du 17 janvier au 16 février 2019. Photos : Jules Roeser
Camila Oliveira Fairclough, Everybody's looking for something - room 1 (love, food, money), la Salle de bains, Lyon from 17 January to 16 February 2019. Photos : Jules Roeser
Everybody's looking for something - salle 1 – (love, food, money)
Du 17 janvier au 16 février 2019From 17 January to 16 February 2019
Des murs chatoyants, des tableaux fraîchement sortis de l’atelier, de la couleur, de la poésie, de l’humour, du punch… le tout avec un bon vieux tube dans la tête : que chercher de plus ? Parfois, tant de générosité est à prendre pour argent comptant. Pourquoi ne pas se laisser faire, accepter l’invitation comme on accepte des compliments, entrer dans la couleur, gouter aux mots d’esprit, se faire aguicher par les surfaces ?
Détendez-vous, c’est sans danger, sans engagement, sans matière grasse. Pas de fausses pistes, pas de faux amis. La peinture de Camila Oliveira Fairclough n’est pas le lieu du soupçon, mais celui du doute. Quand l’appétit pour la peinture est ainsi comblé, le doute laisse un vide entre le mot et la chose, l’objet et l’image, la forme et le sens, l’adresse et la réception…
Toutes les promesses de la peinture sont sujets à cet état d’âme qui plonge les évidences dans une torpeur étrange. Ainsi du langage publicitaire que la peinture prend à son compte en laissant intact l’ambivalence des signes, quand ils envisagent l’exotisme dans le déjà-vu, le caractère érotique d’un mode de paiement hygiénique ou ce qui relie la satisfaction du client au bouddhisme zen.
Sweet dreams are made of this : les rêves les plus doux sont faits de désirs schizophrènes. Quant aux tableaux de Camila Oliveira Fairclough, c’est dans leur planéité même et la pondération de la couche de peinture qu’ils se chargent d’affects. Il se peut même qu’ils recèlent de vielles obsessions picturales datées d’une ère héroïque où les formes de l’avant-garde n’avaient pas encore été avalées par la communication visuelle. Elles s’expriment à demi-mot, là dans une légère coulure, ici dans l’évocation d’une onde sismique. La peinture y fait l’aveu de son exaltation autant qu’elle surjoue des modes de séduction reconnaissables, de ces gestes galants qui consistent à vous ouvrir la porte, tandis que les peintures de Camila Oliveira Fairclough nous laissent toujours sur le seuil, de manière ferme et pourtant sucrée.
Le refrain pris pour titre de l’exposition instille un trouble dans cette invitation, tant elle accueille « tout le monde » dans l’acte de regarder en l’impliquant du même coup dans une quête insatiable, celle qui consiste à se demander, peut-être, entre les désirs de possession et d’être possédés, ce que l’on attend de l’art ? C’est le genre de question restée sans réponse une fois remisés les projets des avant-gardes, qui renouvelle chaque jour l’envie de peindre, amenant à son tour une foule d’interrogations : quoi, comment, quelle couleur ? Mais à vrai dire, ce n’est pas en cherchant que la peinture se trouve — l’artiste préfère de loin les rencontres fortuites. Elle se trouve partout, dans la rue, les magazines, les rideaux, dans le quotidien qui offre des potentialités infinies de peintures. Il n’y a qu’à laisser venir.
Détendez-vous, c’est sans danger, sans engagement, sans matière grasse. Pas de fausses pistes, pas de faux amis. La peinture de Camila Oliveira Fairclough n’est pas le lieu du soupçon, mais celui du doute. Quand l’appétit pour la peinture est ainsi comblé, le doute laisse un vide entre le mot et la chose, l’objet et l’image, la forme et le sens, l’adresse et la réception…
Toutes les promesses de la peinture sont sujets à cet état d’âme qui plonge les évidences dans une torpeur étrange. Ainsi du langage publicitaire que la peinture prend à son compte en laissant intact l’ambivalence des signes, quand ils envisagent l’exotisme dans le déjà-vu, le caractère érotique d’un mode de paiement hygiénique ou ce qui relie la satisfaction du client au bouddhisme zen.
Sweet dreams are made of this : les rêves les plus doux sont faits de désirs schizophrènes. Quant aux tableaux de Camila Oliveira Fairclough, c’est dans leur planéité même et la pondération de la couche de peinture qu’ils se chargent d’affects. Il se peut même qu’ils recèlent de vielles obsessions picturales datées d’une ère héroïque où les formes de l’avant-garde n’avaient pas encore été avalées par la communication visuelle. Elles s’expriment à demi-mot, là dans une légère coulure, ici dans l’évocation d’une onde sismique. La peinture y fait l’aveu de son exaltation autant qu’elle surjoue des modes de séduction reconnaissables, de ces gestes galants qui consistent à vous ouvrir la porte, tandis que les peintures de Camila Oliveira Fairclough nous laissent toujours sur le seuil, de manière ferme et pourtant sucrée.
Le refrain pris pour titre de l’exposition instille un trouble dans cette invitation, tant elle accueille « tout le monde » dans l’acte de regarder en l’impliquant du même coup dans une quête insatiable, celle qui consiste à se demander, peut-être, entre les désirs de possession et d’être possédés, ce que l’on attend de l’art ? C’est le genre de question restée sans réponse une fois remisés les projets des avant-gardes, qui renouvelle chaque jour l’envie de peindre, amenant à son tour une foule d’interrogations : quoi, comment, quelle couleur ? Mais à vrai dire, ce n’est pas en cherchant que la peinture se trouve — l’artiste préfère de loin les rencontres fortuites. Elle se trouve partout, dans la rue, les magazines, les rideaux, dans le quotidien qui offre des potentialités infinies de peintures. Il n’y a qu’à laisser venir.
Shimmering walls, new paintings fresh from the studio, color, poetry, humor, energy… all of that with a good old hit single playing in your head. What more are you looking for? Sometimes you can take generosity like that at face value. Why not let yourself go, accept the invite the way you accept compliments, jump into the color, sample the wisecracks and quips, let the surfaces entice you?
Relax, there’s zero danger, zero commitment, zero fat. No wrong tracks or bogus friends. Camila Oliveira Fairclough’s painting is no place for suspicions; no, it’s doubts that are the order of the day. When the appetite for painting is fulfilled in this way, it is doubt that leaves a void between the word and the thing, the object and the image, the form and the meaning, the addressing and the receiving…
All of painting’s promises are subject to this mood, which plunges obvious facts into a strange torpor. So it is with the language of advertising, which painting takes responsibility for, while leaving intact the ambivalence of signs. We find in them exoticism in what’s already been seen a thousand times before, the erotic character of a sanitary method of payment, or what links the client’s satisfaction to Zen Buddhism.
Sweet dreams are made of this: the sweetest of dreams are made of schizophrenic desires. As for Camila Oliveira Fairclough’s paintings, it is in their flatness and the balancing of the layer of paint that they take on their affects. It is even quite possible that they harbor old pictorial obsessions dating back to the heroic age when the forms of the avant-garde hadn’t been swallowed up by visual communications. They are expressed implicitly, without having to spell things out, here in a slight color, there in the suggestion of a seismic wave. Painting fesses up to its exaltation as much as it overplays the recognizable ways of doing the flirtation thing, those courteous gestures that involve opening the door for you, while Oliveira Fairclough’s painting always leaves us on the brink, firmly yet sweetly.
The refrain borrowed for the title of the exhibition instills a bit of confusion and distress in this invitation in that it welcomes “everybody” in the act of looking by simultaneously involving it in an insatiable quest, one that consists of asking yourself this question, perhaps between the desires to possess and to be possessed: What do you expect from art? That is the kind of question – going unanswered once the avant-garde projects have been put away, mothballed – that renews each and every day the urge to paint, introducing in turn a flood of questions: What? How? What color? To tell the truth though, it isn’t in seeking that painting finds – the artist prefers by far serendipitous encounters. It is found everywhere, in the streets, magazines, curtains, the day-to-day existence that offers infinite possibilities for paintings. Just let it come.
translation: John O'Toole
Relax, there’s zero danger, zero commitment, zero fat. No wrong tracks or bogus friends. Camila Oliveira Fairclough’s painting is no place for suspicions; no, it’s doubts that are the order of the day. When the appetite for painting is fulfilled in this way, it is doubt that leaves a void between the word and the thing, the object and the image, the form and the meaning, the addressing and the receiving…
All of painting’s promises are subject to this mood, which plunges obvious facts into a strange torpor. So it is with the language of advertising, which painting takes responsibility for, while leaving intact the ambivalence of signs. We find in them exoticism in what’s already been seen a thousand times before, the erotic character of a sanitary method of payment, or what links the client’s satisfaction to Zen Buddhism.
Sweet dreams are made of this: the sweetest of dreams are made of schizophrenic desires. As for Camila Oliveira Fairclough’s paintings, it is in their flatness and the balancing of the layer of paint that they take on their affects. It is even quite possible that they harbor old pictorial obsessions dating back to the heroic age when the forms of the avant-garde hadn’t been swallowed up by visual communications. They are expressed implicitly, without having to spell things out, here in a slight color, there in the suggestion of a seismic wave. Painting fesses up to its exaltation as much as it overplays the recognizable ways of doing the flirtation thing, those courteous gestures that involve opening the door for you, while Oliveira Fairclough’s painting always leaves us on the brink, firmly yet sweetly.
The refrain borrowed for the title of the exhibition instills a bit of confusion and distress in this invitation in that it welcomes “everybody” in the act of looking by simultaneously involving it in an insatiable quest, one that consists of asking yourself this question, perhaps between the desires to possess and to be possessed: What do you expect from art? That is the kind of question – going unanswered once the avant-garde projects have been put away, mothballed – that renews each and every day the urge to paint, introducing in turn a flood of questions: What? How? What color? To tell the truth though, it isn’t in seeking that painting finds – the artist prefers by far serendipitous encounters. It is found everywhere, in the streets, magazines, curtains, the day-to-day existence that offers infinite possibilities for paintings. Just let it come.
translation: John O'Toole
Liste des œuvres :
List of works :
Coeurs, 2018
acrylique sur toile
80×60cm
Sunday Brunch, 2018
acrylique sur toile
60×80cm
Emoyang, 2018
acrylique sur toile
60×180cm
Avec / Sans, 2018
acrylique sur toile
146×97cm
Trois, 2018
acrylique sur toile
70×50cm
acrylique sur toile
80×60cm
Sunday Brunch, 2018
acrylique sur toile
60×80cm
Emoyang, 2018
acrylique sur toile
60×180cm
Avec / Sans, 2018
acrylique sur toile
146×97cm
Trois, 2018
acrylique sur toile
70×50cm
Coeurs, 2018
acrylic on canvas
80×60cm
Sunday Brunch, 2018
acrylic on canvas
60×80cm
Emoyang, 2018
acrylic on canvas
60×180cm
Avec / Sans, 2018
acrylic on canvas
146×97cm
Trois, 2018
acrylic on canvas
70×50cm
acrylic on canvas
80×60cm
Sunday Brunch, 2018
acrylic on canvas
60×80cm
Emoyang, 2018
acrylic on canvas
60×180cm
Avec / Sans, 2018
acrylic on canvas
146×97cm
Trois, 2018
acrylic on canvas
70×50cm

Everybody's looking for something - salle 1, 2019
Affiche - Graphisme : Intercouleur
Camila Oliveira Fairclough est née en 1979 à Rio de Janeiro, Brésil. Elle vit et travaille à Paris. Son travail est représenté par la Galerie Luis Adelantado (Valencia) et Joy de Rouvre (Genève). Elle est cette année artiste en résidence dans le cadre du Programme Accélérations/Centre Pompidou.
Expositions (sélection) : Shaka Sign, Galeria Cavalo, Rio de Janeiro (2018) ; Paris Peinture, Le Quadrilatère, Beauvais (2018), La réalité viscérale, Centre d’Art Les Bains Douches, Alençon (2018) ; The Fables of the Fountain, Super Dakota Gallery, Bruxelles (2018) ; Flatland / Abstractions Narratives #2, MUDAM, Luxembourg (2017) ; Time passes through my hands like dry sand, Ellen de Bruijne Projects/Dolores, Amsterdam (2017) ; Peindre, dit-elle, Musée des Beaux-Arts, Dole (2017) ; Un dos one two, Galeria Luis Adelantado, Valencia (2016) ; Jan-Ken-Pon, La vitrine FRAC Ile-de-France, Le Plateau (2016) ; 360°, Galerie Joy de Rouvre, Genève (2016) ; We always turn our backs to the setting sun, Chiso Galerie, Kyoto (2016) ; Café In, MuCEM, Marseille (2016) ; Thirty Shades of White, Galerie Praz-Delavallade, Paris (2016) ; Dust : The plates of the present, The Camera Club, New York (2015) ; N a pris les dés, Galerie Air de Paris (2015) ; Préférer le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, Bordeaux (2014) ; Wild patterns, Galerie van Gelder, Amsterdam (2014) ; Re : publica, Museu da Republica, Rio de Janeiro (2014) ; Il retro del manifesto, Villa Médicis, Rome (2013) ; Armer les toboggans, Le Quartier, Quimper (2012) ; Boosaards, MoinsUn, Paris (2011) ; Chhuttt... Le merveilleux dans l'art contemporain, Crac Alsace, Altkirch (2009).
Expositions (sélection) : Shaka Sign, Galeria Cavalo, Rio de Janeiro (2018) ; Paris Peinture, Le Quadrilatère, Beauvais (2018), La réalité viscérale, Centre d’Art Les Bains Douches, Alençon (2018) ; The Fables of the Fountain, Super Dakota Gallery, Bruxelles (2018) ; Flatland / Abstractions Narratives #2, MUDAM, Luxembourg (2017) ; Time passes through my hands like dry sand, Ellen de Bruijne Projects/Dolores, Amsterdam (2017) ; Peindre, dit-elle, Musée des Beaux-Arts, Dole (2017) ; Un dos one two, Galeria Luis Adelantado, Valencia (2016) ; Jan-Ken-Pon, La vitrine FRAC Ile-de-France, Le Plateau (2016) ; 360°, Galerie Joy de Rouvre, Genève (2016) ; We always turn our backs to the setting sun, Chiso Galerie, Kyoto (2016) ; Café In, MuCEM, Marseille (2016) ; Thirty Shades of White, Galerie Praz-Delavallade, Paris (2016) ; Dust : The plates of the present, The Camera Club, New York (2015) ; N a pris les dés, Galerie Air de Paris (2015) ; Préférer le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, Bordeaux (2014) ; Wild patterns, Galerie van Gelder, Amsterdam (2014) ; Re : publica, Museu da Republica, Rio de Janeiro (2014) ; Il retro del manifesto, Villa Médicis, Rome (2013) ; Armer les toboggans, Le Quartier, Quimper (2012) ; Boosaards, MoinsUn, Paris (2011) ; Chhuttt... Le merveilleux dans l'art contemporain, Crac Alsace, Altkirch (2009).
Camila Oliveira Fairclough was born in 1979 in Rio de Janeiro, Brazil. She lives and works in Paris. Her work is represented by the Luis Adelantado Gallery (Valencia) and Joy de Rouvre (Geneva). She is this year’s artist-in-residence at the Pompidou’s Programme Accélérations/Centre Pompidou.
Exhibitions (selection): Shaka Sign, Galeria Cavalo, Rio de Janeiro (2018); Paris Peinture, Le Quadrilatère, Beauvais (2018), La réalité viscérale, Centre d’Art Les Bains Douches, Alençon (2018); The Fables of the Fountain, Super Dakota Gallery, Brussels (2018); Flatland / Abstractions Narratives #2, MUDAM, Luxembourg (2017); Time passes through my hands like dry sand, Ellen de Bruijne Projects/Dolores, Amsterdam (2017); Peindre, dit-elle, Musée des Beaux-Arts, Dole (2017); Un dos one two, Galeria Luis Adelantado, Valencia (2016); Jan-Ken-Pon, La vitrine FRAC Ile-de-France, Le Plateau (2016); 360°, Galerie Joy de Rouvre, Geneva (2016); We always turn our backs to the setting sun, Chiso Gallery, Kyoto (2016); Café In, MuCEM, Marseille (2016); Thirty Shades of White, Galerie Praz-Delavallade, Paris (2016); Dust: The plates of the present, The Camera Club, New York (2015); N a pris les dés, Galerie Air de Paris (2015); Préférer le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, Bordeaux (2014); Wild patterns, Galerie van Gelder, Amsterdam (2014); Re: publica, Museu da Republica, Rio de Janeiro (2014); Il retro del manifesto, Villa Medici, Rome (2013); Armer les toboggans, Le Quartier, Quimper (2012); Boosaards, MoinsUn, Paris (2011); Chhuttt… Le merveilleux dans l’art contemporain, Crac Alsace, Altkirch (2009).
Exhibitions (selection): Shaka Sign, Galeria Cavalo, Rio de Janeiro (2018); Paris Peinture, Le Quadrilatère, Beauvais (2018), La réalité viscérale, Centre d’Art Les Bains Douches, Alençon (2018); The Fables of the Fountain, Super Dakota Gallery, Brussels (2018); Flatland / Abstractions Narratives #2, MUDAM, Luxembourg (2017); Time passes through my hands like dry sand, Ellen de Bruijne Projects/Dolores, Amsterdam (2017); Peindre, dit-elle, Musée des Beaux-Arts, Dole (2017); Un dos one two, Galeria Luis Adelantado, Valencia (2016); Jan-Ken-Pon, La vitrine FRAC Ile-de-France, Le Plateau (2016); 360°, Galerie Joy de Rouvre, Geneva (2016); We always turn our backs to the setting sun, Chiso Gallery, Kyoto (2016); Café In, MuCEM, Marseille (2016); Thirty Shades of White, Galerie Praz-Delavallade, Paris (2016); Dust: The plates of the present, The Camera Club, New York (2015); N a pris les dés, Galerie Air de Paris (2015); Préférer le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, Bordeaux (2014); Wild patterns, Galerie van Gelder, Amsterdam (2014); Re: publica, Museu da Republica, Rio de Janeiro (2014); Il retro del manifesto, Villa Medici, Rome (2013); Armer les toboggans, Le Quartier, Quimper (2012); Boosaards, MoinsUn, Paris (2011); Chhuttt… Le merveilleux dans l’art contemporain, Crac Alsace, Altkirch (2009).
La Salle de bains reçoit le soutien du Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes,
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.


