








Camila Oliveira Fairclough, Everybody's looking for something, salle 3 (money, food, love), la Salle de bains, Lyon du 14 mars au 6 avril 2019. Photos : Jules Roeser
Camila Oliveira Fairclough, Everybody's looking for something, salle 3 (money, food, love), la Salle de bains, Lyon from March 14th to April 6th 2019. Photos : Jules Roeser
Everybody's looking for something - salle 3 – (money, food, love)
Du 14 mars au 6 avril 2019From 14 March to 6 April 2019
Difficile d’imaginer que la salle précédente était presque vide. Il y avait deux cartons. L’un rempli de sérigraphies sur sac (vides), l’autre rempli de livres ayant pour titre Sans titre. Si l’on ne sait jamais vraiment ce qu’on cherche, en général et dans une exposition, ici nous pouvions repartir avec un livre dans un sac et peut-être envisager que l’exposition commence sur son épaule. Dans la rue, nous aurions pu croiser quelqu’un d’autre qui aurait trouvé ça bien pratique pour faire ses courses et par un effet fortuit de réciprocité, nous adresserait le même message que celui qu’il pourrait lire sur notre sac (Everybody’s looking for something). Alors il nous serait apparu que parmi « tout le monde », on était déjà deux.
Pour la salle 3 de son exposition à la Salle de bains, Camila Oliveira Fairclough a invité dix-huit autres artistes, et s’il y avait eu plus de place, il y aurait eu plus de monde. Sa peinture a déjà montré ses affinités avec la vie quotidienne, mais celle-ci est aussi faite d’affinités. Il arrive ainsi que les œuvres des autres réunies dans une exposition personnelle parlent autant de liens d’amitié de ce qui lie dans l’art. Et c’est ce dont il est question quand on relève ici certains principes à l’œuvre dans la peinture de Camila Oliveira Fairclough – lorsqu’un artiste invite d’autres artistes dans une exposition personnelle, c’est souvent par appétit — entre autres, l’économie de moyen, l’efficacité du trait, la concision des formes, l’absence d’artifice ou encore la manifestation de gestes démystifiés (au ciseau ou à la bombe aérosol), la présence du texte dans une ambivalence entre lisible et visible, une présence tout court qui donne l’impression que les œuvres (nous) parlent. En tout cas elles conversent (en version multingues) et font des trois sous-titres jusque là discrets, un sujet de débat. Comme tout le monde, elles en veulent toujours plus, réclament leur part du gâteau (et de la poire), leur pesant d’or et de cacahuète… Mais tout cela est plutôt « bon esprit » et c’est toujours un moyen de glisser le sujet de la peinture parmi d’autres choses qui dégoulinent. On notera tout de même que ces expressions du désir d’art et de peinture convergent vers d’autres convoitises ordinaires, des rêves mainstream, édulcorés et un peu vieux-jeux, que ravivent les couleurs.
Pour la salle 3 de son exposition à la Salle de bains, Camila Oliveira Fairclough a invité dix-huit autres artistes, et s’il y avait eu plus de place, il y aurait eu plus de monde. Sa peinture a déjà montré ses affinités avec la vie quotidienne, mais celle-ci est aussi faite d’affinités. Il arrive ainsi que les œuvres des autres réunies dans une exposition personnelle parlent autant de liens d’amitié de ce qui lie dans l’art. Et c’est ce dont il est question quand on relève ici certains principes à l’œuvre dans la peinture de Camila Oliveira Fairclough – lorsqu’un artiste invite d’autres artistes dans une exposition personnelle, c’est souvent par appétit — entre autres, l’économie de moyen, l’efficacité du trait, la concision des formes, l’absence d’artifice ou encore la manifestation de gestes démystifiés (au ciseau ou à la bombe aérosol), la présence du texte dans une ambivalence entre lisible et visible, une présence tout court qui donne l’impression que les œuvres (nous) parlent. En tout cas elles conversent (en version multingues) et font des trois sous-titres jusque là discrets, un sujet de débat. Comme tout le monde, elles en veulent toujours plus, réclament leur part du gâteau (et de la poire), leur pesant d’or et de cacahuète… Mais tout cela est plutôt « bon esprit » et c’est toujours un moyen de glisser le sujet de la peinture parmi d’autres choses qui dégoulinent. On notera tout de même que ces expressions du désir d’art et de peinture convergent vers d’autres convoitises ordinaires, des rêves mainstream, édulcorés et un peu vieux-jeux, que ravivent les couleurs.
Hard to image that the previous gallery was almost empty. There were two boxes. One filled with screen prints on (empty) tote bags, the other filled with books bearing the title Sans titre, or Untitled. If one never really knows what one is looking for, generally or in an exhibition, here we could leave with a book in a bag and maybe envision the show as in fact starting right on one’s shoulder. In the street we might have passed somebody else who would have found the screen print quite practical for their shopping and by a chance effect of reciprocity, would have addressed the same message to us that one could read on our bag (Everybody’s looking for something). It would then have appeared to us that the “everybody” already counted two of us.
For Gallery 3 of her show at La Salle de bains, Camila Oliveira Fairclough has invited eighteen other artists, and if there had been more space, there would have been more people. Her painting has already shown its affinities with daily life, but the latter is also made up of affinities. It so happens that the works of the others brought together in this solo show speak as much of the ties of friendship as of what connects in art. And that is what is going on when we stress here certain principles at work in Oliveira Fairclough’s painting – when an artist invites other artists to join a solo show, it is often about appetite: the concentration of artistic means, the effectiveness of line, the concision of forms, the absence of artifice, or the manifestation of demystified gestures (using a chisel or a spray can), the presence of text in an ambivalence between the legible and the visible, or simply a presence that gives the impression that the works have something to say (to us). In any case they carry on a conversation (in a bilingual version) and turn the three subtitles (altogether discreet until now) into a subject of debate. Like everybody, they are always looking for something more, demand their share of the pie (and the pears), their weight in gold and peanuts… But all of that is rather “good natured” and it’s always a way of slipping in the subject of painting among other things that are positively dripping. It should be noted all the same that these expressions of the desire for art and painting converge on other ordinary wants, mainstream dreams, toned down and a bit old fashioned, which the colors revive.
translation: John O'Toole
For Gallery 3 of her show at La Salle de bains, Camila Oliveira Fairclough has invited eighteen other artists, and if there had been more space, there would have been more people. Her painting has already shown its affinities with daily life, but the latter is also made up of affinities. It so happens that the works of the others brought together in this solo show speak as much of the ties of friendship as of what connects in art. And that is what is going on when we stress here certain principles at work in Oliveira Fairclough’s painting – when an artist invites other artists to join a solo show, it is often about appetite: the concentration of artistic means, the effectiveness of line, the concision of forms, the absence of artifice, or the manifestation of demystified gestures (using a chisel or a spray can), the presence of text in an ambivalence between the legible and the visible, or simply a presence that gives the impression that the works have something to say (to us). In any case they carry on a conversation (in a bilingual version) and turn the three subtitles (altogether discreet until now) into a subject of debate. Like everybody, they are always looking for something more, demand their share of the pie (and the pears), their weight in gold and peanuts… But all of that is rather “good natured” and it’s always a way of slipping in the subject of painting among other things that are positively dripping. It should be noted all the same that these expressions of the desire for art and painting converge on other ordinary wants, mainstream dreams, toned down and a bit old fashioned, which the colors revive.
translation: John O'Toole
Liste des œuvres :
List of works :
de gauche à droite dans le sens des aiguilles d'une montre :
Sophie Nys
Good Spirit (Everywhere, Rio de Janeiro), 2014
noix de coco et plâtre
19x12x12 cm
courtesy de l’artiste
Alain Séchas
Manoir suite 3, 2017
gouache sur papier
56x42cm
courtesy Laurent Godin et l’artiste
Christian Robert-Tissot
Half and half
acrylique sur toile
110x110 cm
courtesy de l’artiste
Fabio Viscogliosi
Triple fantasy, 2017
acrylique et feutre sur papier
21x29,7 cm
courtesy de l’artiste
Fabio Viscogliosi
The kiss, 2017
acrylique sur papier
21x29,7cm
courtesy de l’artiste
Sylvie Fanchon
sans titre (« Les gouttes »), 2009
acrylique sur toile
54x65cm
courtesy de l’artiste
Sarah Tritz
Sexit, 2019
crayons de couleur, pastels gras, acrylique sur papier
50x41cm
courtesy de l’artiste
Sarah Tritz
Without you, 2019
crayons de couleur, pastels gras, acrylique sur papier
50x42cm
courtesy de l’artiste
Sarah Tritz
Tic Tac, 2019
crayons de couleur, pastels gras, acrylique sur papier
50x42cm
courtesy de l’artiste
Claude Closky
sans-titre (nu)
acrylique sur toile
25x49cm
courtesy de l’artiste, collection Daniel Soutif
Karina Bisch et Nicolas Chardon
THERE IS A LOVE AFFAIR BETWEEN THE WHITE CUBE AND THE BLACK SQUARE
peinture murale
dimensions variables
courtesy des artistes
Hugo Pernet
Flèche infaillible, 2016
acrylique sur toile
80x80 cm
courtesy de l’artiste
Camila Oliveira Fairclough
Swallow, 2018
acrylique sur tissu synthétique
100x50cm
courtesy de l’artiste
Valentin Carron
The Kiss
sac, chips
dimensions variables
courtesy de l’artiste
Claude Closky
Sans titre (supermarché)
papier peint en sérigraphie avec impression de motifs en couleurs
200x150cm
série de 198 exemplaires de lais, illimité
don de l’artiste
Hugo Pernet
Poires piments, 2018
acrylique sur toile
51x60cm
courtesy de l’artiste
Anne-Lise Coste
Say yes to me, 2015
gesso sur toile
41x33cm
courtesy de l’artiste et de Lullin + Ferrari, Zurich
Raffaella Della Olga
G$O$L$D$, 2013
tapuscrit sur papier et calque
42x42cm
courtesy de l’artiste
Sylvie Fanchon
sans titre (« L’amour »), 2009
acrylique sur toile
38x 56cm
courtesy de l’artiste
Corentin Canesson
"Pas Assez", 2011-2018
huile sur toile
90x80cm
courtesy de l’artiste
Emmanuel Van Der Meulen
(x) Money (x) Love (x) Food, 2019
collages sur papier
courtesy de l’artiste et de la galerie Allen, Paris
Éléonore False
Two hands, 2014
céramique raku
courtesy de l’artiste
Sylvie Fanchon
sans titre (« Le tas de monnaies »), 2011
acrylique sur toile
60x81cm
courtesy de l'artiste
Corita Kent
no one walks waters, 1965
sérigraphie sur papier
76x91cm
courtesy the Corita Art Center, Immaculate Heart Community, Los Angeles
Jonathan Martin
sans titres, 2016-2019
photocopies de dessins à l’encre sur papier (chaque jour sur le présentoir de table)
courtesy de l’artiste
Sophie Nys
Good Spirit (Everywhere, Rio de Janeiro), 2014
noix de coco et plâtre
19x12x12 cm
courtesy de l’artiste
Alain Séchas
Manoir suite 3, 2017
gouache sur papier
56x42cm
courtesy Laurent Godin et l’artiste
Christian Robert-Tissot
Half and half
acrylique sur toile
110x110 cm
courtesy de l’artiste
Fabio Viscogliosi
Triple fantasy, 2017
acrylique et feutre sur papier
21x29,7 cm
courtesy de l’artiste
Fabio Viscogliosi
The kiss, 2017
acrylique sur papier
21x29,7cm
courtesy de l’artiste
Sylvie Fanchon
sans titre (« Les gouttes »), 2009
acrylique sur toile
54x65cm
courtesy de l’artiste
Sarah Tritz
Sexit, 2019
crayons de couleur, pastels gras, acrylique sur papier
50x41cm
courtesy de l’artiste
Sarah Tritz
Without you, 2019
crayons de couleur, pastels gras, acrylique sur papier
50x42cm
courtesy de l’artiste
Sarah Tritz
Tic Tac, 2019
crayons de couleur, pastels gras, acrylique sur papier
50x42cm
courtesy de l’artiste
Claude Closky
sans-titre (nu)
acrylique sur toile
25x49cm
courtesy de l’artiste, collection Daniel Soutif
Karina Bisch et Nicolas Chardon
THERE IS A LOVE AFFAIR BETWEEN THE WHITE CUBE AND THE BLACK SQUARE
peinture murale
dimensions variables
courtesy des artistes
Hugo Pernet
Flèche infaillible, 2016
acrylique sur toile
80x80 cm
courtesy de l’artiste
Camila Oliveira Fairclough
Swallow, 2018
acrylique sur tissu synthétique
100x50cm
courtesy de l’artiste
Valentin Carron
The Kiss
sac, chips
dimensions variables
courtesy de l’artiste
Claude Closky
Sans titre (supermarché)
papier peint en sérigraphie avec impression de motifs en couleurs
200x150cm
série de 198 exemplaires de lais, illimité
don de l’artiste
Hugo Pernet
Poires piments, 2018
acrylique sur toile
51x60cm
courtesy de l’artiste
Anne-Lise Coste
Say yes to me, 2015
gesso sur toile
41x33cm
courtesy de l’artiste et de Lullin + Ferrari, Zurich
Raffaella Della Olga
G$O$L$D$, 2013
tapuscrit sur papier et calque
42x42cm
courtesy de l’artiste
Sylvie Fanchon
sans titre (« L’amour »), 2009
acrylique sur toile
38x 56cm
courtesy de l’artiste
Corentin Canesson
"Pas Assez", 2011-2018
huile sur toile
90x80cm
courtesy de l’artiste
Emmanuel Van Der Meulen
(x) Money (x) Love (x) Food, 2019
collages sur papier
courtesy de l’artiste et de la galerie Allen, Paris
Éléonore False
Two hands, 2014
céramique raku
courtesy de l’artiste
Sylvie Fanchon
sans titre (« Le tas de monnaies »), 2011
acrylique sur toile
60x81cm
courtesy de l'artiste
Corita Kent
no one walks waters, 1965
sérigraphie sur papier
76x91cm
courtesy the Corita Art Center, Immaculate Heart Community, Los Angeles
Jonathan Martin
sans titres, 2016-2019
photocopies de dessins à l’encre sur papier (chaque jour sur le présentoir de table)
courtesy de l’artiste
from left to right clockwise:
Sophie Nys
Good Spirit (Everywhere, Rio de Janeiro), 2014
coconut and plaster
19×12×12cm
courtesy of the artist
Alain Séchas
Manoir suite 3, 2017
56×42cm
courtesy Laurent Godin and the artist
Christian Robert-Tissot
Half and half
acrylic on canvas
110×110cm
courtesy of the artist
Fabio Viscogliosi
Triple fantasy, 2017
acrylic and felt-tip pen on paper
21×29.7cm
courtesy of the artist
Fabio Viscogliosi
The kiss, 2017
acrylic on paper
21×29.7cm
courtesy of the artist
Sylvie Fanchon
untitled (“Les gouttes”), 2009
acrylic on canvas
54×65cm
courtesy of the artist
Sarah Tritz
Sexit, 2019
color pencil, oil pastel, acrylic on paper
50×41cm
courtesy of the artist
Sarah Tritz
Without you, 2019
color pencil, oil pastel, acrylic on paper
50×42cm
courtesy of the artist
Sarah Tritz
Tic Tac, 2019
color pencil, oil pastel, acrylic on paper
50×42cm
courtesy of the artist
Claude Closky
untitled (nu)
acrylic on canvas
25×49cm
courtesy of the artist, Daniel Soutif Collection
Karina Bisch and Nicolas Chardon
THERE IS A LOVE AFFAIR BETWEEN THE WHITE CUBE AND THE BLACK SQUARE
wall painting
various dimensions
courtesy of the artists
Hugo Pernet
Flèche infaillible, 2016
acrylic on canvas
80×80cm
courtesy of the artist
Camila Oliveira Fairclough
Swallow, 2018
acrylic on synthetic fabric
100×50cm
courtesy of the artist
Valentin Carron
The Kiss
plastice bag, potato chips
variable dimensions
courtesy of the artist
Claude Closky
untitled (supermarché)
screen print wallpaper with color motif printing
200×150 cm
series of 198 wallpaper samples unlimited
giftt of the artist
Hugo Pernet
Poires piments, 2018
acrylic on canvas
51×60 cm
courtesy of the artist
Anne-Lise Coste
Say yes to me, 2015
gesso on canvas
41×33cm
courtesy of the artist and Lullin + Ferrari, Zurich
Raffaella Della Olga
G$O$L$D$, 2013
typescript on paper and tracing
42×42cm
courtesy of the artist
Sylvie Fanchon
untitled (“L’amour”), 2009
acrylic on canvas
38×56cm
courtesy of the artist
Corentin Canesson
"Pas Assez" , 2011-2018
oil on canvas
90×80cm
courtesy of the artist
Emmanuel Van Der Meulen
(x) Money (x) Love (x) Food, 2019
collages on paper
courtesy of the artist and the Allen Gallery, Paris
Éléonore False
Two hands, 2014
ceramic raku
courtesy of the artist
Sylvie Fanchon
untitled (“Le tas de monnaies”), 2011
acrylic on canvas
60×81cm
courtesy of the artist
Corita Kent
no one walks waters, 1965
silkscreen print on paper
76×91cm
courtesy the Corita Art Center, Immaculate Heart Community, Los Angeles
Jonathan Martin
untitled, 2016-2019
photocopies of pen-and-ink drawings on paper
(each day on the table display)
courtesy of the artist
Sophie Nys
Good Spirit (Everywhere, Rio de Janeiro), 2014
coconut and plaster
19×12×12cm
courtesy of the artist
Alain Séchas
Manoir suite 3, 2017
56×42cm
courtesy Laurent Godin and the artist
Christian Robert-Tissot
Half and half
acrylic on canvas
110×110cm
courtesy of the artist
Fabio Viscogliosi
Triple fantasy, 2017
acrylic and felt-tip pen on paper
21×29.7cm
courtesy of the artist
Fabio Viscogliosi
The kiss, 2017
acrylic on paper
21×29.7cm
courtesy of the artist
Sylvie Fanchon
untitled (“Les gouttes”), 2009
acrylic on canvas
54×65cm
courtesy of the artist
Sarah Tritz
Sexit, 2019
color pencil, oil pastel, acrylic on paper
50×41cm
courtesy of the artist
Sarah Tritz
Without you, 2019
color pencil, oil pastel, acrylic on paper
50×42cm
courtesy of the artist
Sarah Tritz
Tic Tac, 2019
color pencil, oil pastel, acrylic on paper
50×42cm
courtesy of the artist
Claude Closky
untitled (nu)
acrylic on canvas
25×49cm
courtesy of the artist, Daniel Soutif Collection
Karina Bisch and Nicolas Chardon
THERE IS A LOVE AFFAIR BETWEEN THE WHITE CUBE AND THE BLACK SQUARE
wall painting
various dimensions
courtesy of the artists
Hugo Pernet
Flèche infaillible, 2016
acrylic on canvas
80×80cm
courtesy of the artist
Camila Oliveira Fairclough
Swallow, 2018
acrylic on synthetic fabric
100×50cm
courtesy of the artist
Valentin Carron
The Kiss
plastice bag, potato chips
variable dimensions
courtesy of the artist
Claude Closky
untitled (supermarché)
screen print wallpaper with color motif printing
200×150 cm
series of 198 wallpaper samples unlimited
giftt of the artist
Hugo Pernet
Poires piments, 2018
acrylic on canvas
51×60 cm
courtesy of the artist
Anne-Lise Coste
Say yes to me, 2015
gesso on canvas
41×33cm
courtesy of the artist and Lullin + Ferrari, Zurich
Raffaella Della Olga
G$O$L$D$, 2013
typescript on paper and tracing
42×42cm
courtesy of the artist
Sylvie Fanchon
untitled (“L’amour”), 2009
acrylic on canvas
38×56cm
courtesy of the artist
Corentin Canesson
"Pas Assez" , 2011-2018
oil on canvas
90×80cm
courtesy of the artist
Emmanuel Van Der Meulen
(x) Money (x) Love (x) Food, 2019
collages on paper
courtesy of the artist and the Allen Gallery, Paris
Éléonore False
Two hands, 2014
ceramic raku
courtesy of the artist
Sylvie Fanchon
untitled (“Le tas de monnaies”), 2011
acrylic on canvas
60×81cm
courtesy of the artist
Corita Kent
no one walks waters, 1965
silkscreen print on paper
76×91cm
courtesy the Corita Art Center, Immaculate Heart Community, Los Angeles
Jonathan Martin
untitled, 2016-2019
photocopies of pen-and-ink drawings on paper
(each day on the table display)
courtesy of the artist

Everybody's looking for something - salle 3, 2019
Affiche - Graphisme : Intercouleur
Camila Oliveira Fairclough est née en 1979 à Rio de Janeiro, Brésil. Elle vit et travaille à Paris. Son travail est représenté par la Galerie Luis Adelantado (Valencia) et Joy de Rouvre (Genève). Elle est cette année artiste en résidence dans le cadre du Programme Accélérations/Centre Pompidou.
Expositions (sélection) : Shaka Sign, Galeria Cavalo, Rio de Janeiro (2018) ; Paris Peinture, Le Quadrilatère, Beauvais (2018), La réalité viscérale, Centre d’Art Les Bains Douches, Alençon (2018) ; The Fables of the Fountain, Super Dakota Gallery, Bruxelles (2018) ; Flatland / Abstractions Narratives #2, MUDAM, Luxembourg (2017) ; Time passes through my hands like dry sand, Ellen de Bruijne Projects/Dolores, Amsterdam (2017) ; Peindre, dit-elle, Musée des Beaux-Arts, Dole (2017) ; Un dos one two, Galeria Luis Adelantado, Valencia (2016) ; Jan-Ken-Pon, La vitrine FRAC Ile-de-France, Le Plateau (2016) ; 360°, Galerie Joy de Rouvre, Genève (2016) ; We always turn our backs to the setting sun, Chiso Galerie, Kyoto (2016) ; Café In, MuCEM, Marseille (2016) ; Thirty Shades of White, Galerie Praz-Delavallade, Paris (2016) ; Dust : The plates of the present, The Camera Club, New York (2015) ; N a pris les dés, Galerie Air de Paris (2015) ; Préférer le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, Bordeaux (2014) ; Wild patterns, Galerie van Gelder, Amsterdam (2014) ; Re : publica, Museu da Republica, Rio de Janeiro (2014) ; Il retro del manifesto, Villa Médicis, Rome (2013) ; Armer les toboggans, Le Quartier, Quimper (2012) ; Boosaards, MoinsUn, Paris (2011) ; Chhuttt... Le merveilleux dans l'art contemporain, Crac Alsace, Altkirch (2009).
Expositions (sélection) : Shaka Sign, Galeria Cavalo, Rio de Janeiro (2018) ; Paris Peinture, Le Quadrilatère, Beauvais (2018), La réalité viscérale, Centre d’Art Les Bains Douches, Alençon (2018) ; The Fables of the Fountain, Super Dakota Gallery, Bruxelles (2018) ; Flatland / Abstractions Narratives #2, MUDAM, Luxembourg (2017) ; Time passes through my hands like dry sand, Ellen de Bruijne Projects/Dolores, Amsterdam (2017) ; Peindre, dit-elle, Musée des Beaux-Arts, Dole (2017) ; Un dos one two, Galeria Luis Adelantado, Valencia (2016) ; Jan-Ken-Pon, La vitrine FRAC Ile-de-France, Le Plateau (2016) ; 360°, Galerie Joy de Rouvre, Genève (2016) ; We always turn our backs to the setting sun, Chiso Galerie, Kyoto (2016) ; Café In, MuCEM, Marseille (2016) ; Thirty Shades of White, Galerie Praz-Delavallade, Paris (2016) ; Dust : The plates of the present, The Camera Club, New York (2015) ; N a pris les dés, Galerie Air de Paris (2015) ; Préférer le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, Bordeaux (2014) ; Wild patterns, Galerie van Gelder, Amsterdam (2014) ; Re : publica, Museu da Republica, Rio de Janeiro (2014) ; Il retro del manifesto, Villa Médicis, Rome (2013) ; Armer les toboggans, Le Quartier, Quimper (2012) ; Boosaards, MoinsUn, Paris (2011) ; Chhuttt... Le merveilleux dans l'art contemporain, Crac Alsace, Altkirch (2009).
Camila Oliveira Fairclough was born in 1979 in Rio de Janeiro, Brazil. She lives and works in Paris. Her work is represented by the Luis Adelantado Gallery (Valencia) and Joy de Rouvre (Geneva). She is this year’s artist-in-residence at the Pompidou’s Programme Accélérations/Centre Pompidou.
Exhibitions (selection): Shaka Sign, Galeria Cavalo, Rio de Janeiro (2018); Paris Peinture, Le Quadrilatère, Beauvais (2018), La réalité viscérale, Centre d’Art Les Bains Douches, Alençon (2018); The Fables of the Fountain, Super Dakota Gallery, Brussels (2018); Flatland / Abstractions Narratives #2, MUDAM, Luxembourg (2017); Time passes through my hands like dry sand, Ellen de Bruijne Projects/Dolores, Amsterdam (2017); Peindre, dit-elle, Musée des Beaux-Arts, Dole (2017); Un dos one two, Galeria Luis Adelantado, Valencia (2016); Jan-Ken-Pon, La vitrine FRAC Ile-de-France, Le Plateau (2016); 360°, Galerie Joy de Rouvre, Geneva (2016); We always turn our backs to the setting sun, Chiso Gallery, Kyoto (2016); Café In, MuCEM, Marseille (2016); Thirty Shades of White, Galerie Praz-Delavallade, Paris (2016); Dust: The plates of the present, The Camera Club, New York (2015); N a pris les dés, Galerie Air de Paris (2015); Préférer le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, Bordeaux (2014); Wild patterns, Galerie van Gelder, Amsterdam (2014); Re: publica, Museu da Republica, Rio de Janeiro (2014); Il retro del manifesto, Villa Medici, Rome (2013); Armer les toboggans, Le Quartier, Quimper (2012); Boosaards, MoinsUn, Paris (2011); Chhuttt… Le merveilleux dans l’art contemporain, Crac Alsace, Altkirch (2009).
Exhibitions (selection): Shaka Sign, Galeria Cavalo, Rio de Janeiro (2018); Paris Peinture, Le Quadrilatère, Beauvais (2018), La réalité viscérale, Centre d’Art Les Bains Douches, Alençon (2018); The Fables of the Fountain, Super Dakota Gallery, Brussels (2018); Flatland / Abstractions Narratives #2, MUDAM, Luxembourg (2017); Time passes through my hands like dry sand, Ellen de Bruijne Projects/Dolores, Amsterdam (2017); Peindre, dit-elle, Musée des Beaux-Arts, Dole (2017); Un dos one two, Galeria Luis Adelantado, Valencia (2016); Jan-Ken-Pon, La vitrine FRAC Ile-de-France, Le Plateau (2016); 360°, Galerie Joy de Rouvre, Geneva (2016); We always turn our backs to the setting sun, Chiso Gallery, Kyoto (2016); Café In, MuCEM, Marseille (2016); Thirty Shades of White, Galerie Praz-Delavallade, Paris (2016); Dust: The plates of the present, The Camera Club, New York (2015); N a pris les dés, Galerie Air de Paris (2015); Préférer le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, Bordeaux (2014); Wild patterns, Galerie van Gelder, Amsterdam (2014); Re: publica, Museu da Republica, Rio de Janeiro (2014); Il retro del manifesto, Villa Medici, Rome (2013); Armer les toboggans, Le Quartier, Quimper (2012); Boosaards, MoinsUn, Paris (2011); Chhuttt… Le merveilleux dans l’art contemporain, Crac Alsace, Altkirch (2009).
La Salle de bains reçoit le soutien du Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes,
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.


